samedi 12 février 2011

Genèse La faute

En mangeant du fruit de l’arbre défendu, le couple a appris qu’il pouvait s’opposer à Dieu comme il avait pu Lui obéir. Il a découvert qu’il était libre vis-à-vis de Dieu ; mais aussi que seul le choix d’obéir à Dieu donnait la paix. Celui qui a lancé ce récit de la Genèse connaissait déjà l’habitude masculine de charger la femme, et Dieu, de tous ses propres péchés. > La femme que (Toi) Tu m’as donnée, c’est elle …< L’homme a ainsi connu la peur et aussi la défiance vis-à-vis de la femme.
Recevoir de Dieu des tuniques de peau sans avoir à tuer un animal aurait du lui montrer qu’il n’avait rien à craindre de Lui puisqu’il prenait soin du couple d’une manière exceptionnelle. Mais cette peur ne pourrait plus sortir de l’esprit des humains : peur de Dieu, peur des autres, peur à l’intérieur même du couple.
Restait le fruit de l’arbre de vie que le couple n’avait pas touché. Si le couple l’avait mangé, il serait resté bloqué dans la désobéissance et le malheur devenus éternels. En l’expulsant, en lui imposant la difficulté, la pénibilité de la vie sur terre, Dieu lui a donné la chance de réfléchir et d’avoir des descendants qui, eux, Lui obéiront : Abram, Sara et > ses enfants aussi nombreux que les étoiles < (cf Gn 15,5)
La chance de retrouver l’amour obéissant pour Dieu, dans une vie d’éternelle liberté et félicité.