lundi 25 avril 2011

Un jour, un homme portait une cruche d'eau

Mc 14,13 > Il envoie deux de ses disciples et leur dit « Allez à la ville ; un homme viendra à votre rencontre portant une cruche d’eau. Suivez-le et là où il entrera … » <
Luc 22,10 > Il leur (Pierre et Jean) répondit : « A votre entrée dans la ville, voici que viendra à votre rencontre un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le dans la maison où il entrera. » <
Mt 26,18 > Allez à la ville chez un tel » < est tout de même plus direct ! Et Jn qui, seul, parle du lavement des pieds, n’en parle pas.
Que fait un homme en ville avec une cruche remplie d’eau ? La corvée d’eau est toujours assurée par les femmes, surtout en ville ! Si cette phrase a été mise dans la bouche de Jésus par deux Evangélistes dont les récits sont assez distincts, c’est qu’elle a une grande importance.
Tertullien :
« Le jour le plus solennel pour le baptême est par excellence le jour de Pâques, alors que s’est consommée la Passion du Seigneur en laquelle nous sommes baptisés. Il ne sera pas absurde d’interpréter en figure ce passage où le Seigneur, pour fêter la Pâque une dernière fois, envoie ses disciples la préparer en disant : »Vous trouverez un homme portant de l’eau » C’est par le signe de l’eau qu’Il indique l’endroit où Il célébrera la Pâque. » (Traité du Baptême 19,1 cité par « Le baptême » de Michel Scouarnec)
Tertullien n’a pas relevé que c’est un HOMME qui apporte l’eau pour le lavement des pieds des disciples et que cette mention de la cruche évoque le lavement des pieds.
Le lavement des pieds qui évoque le baptême tient lieu dans Jn de l’instauration de l’Eucharistie. Ce « détail insolite » d’un homme apportant l’eau dans une cruche a-t-il été relevé ? Le Baptême, l’Eucharistie sont les sacrement essentiels de l’Eglise et Jésus désigne bien par Marc (Pierre) un HOMME pour assurer ce service ; il sera dit « presbytre » par Paul (Luc). Prêtre.

vendredi 15 avril 2011

Ceci est mon corps

Comme il est impossible de mettre un schéma, je vais essayer d’expliquer ce que j’entends par « corps » et « cosmose » La « cosmose » est ce qu’on peut toucher chez un être humain. Le « corps » est composé de la « personnalité » et de l’ »âme ». La « personnalité » se composant elle-même de l’ »esprit » et du « cœur ». Le cœur est le moteur. Voir la description complète sur le site http://www.nde-au-dela.fr Le corps a pour expression sa cosmose, la parure de l’être humain. Quand Jésus prend le pain à la Cène et dit > Ceci est mon corps < c’est bien Lui tout entier. Son corps au sens où je l’ai défini ET la cosmose/pain qui est l’expression de son corps. Qui sera pour nous ensuite la seule expression de son corps. Il s’exprime, ce jour-là, soit par la cosmose qu’ont touchée les disciples, fabriquée par Marie, soit par ce pain. Le vin est le sang versé sur la croix en signe de Nouvelle Alliance, accomplissement du sacrifice sanglant de l’Agneau pascal. Regarder l’hostie consacrée, c’est avoir ce regard des Apôtres sur Jésus et même un regard qui correspond plus à la réalité car c’est un regard d’adoration vers Dieu le Fils. > Qui croque ma chair < (Jn 6,54 traduction Sr Jeanne d’Arc) est tout à fait réaliste, car sa chair le jour où Il l’a dit, était bien l’expression de son corps. Comme l’hostie consacrée que nous pouvons croquer à la messe et qui nous porte dans la vie éternelle.

mardi 12 avril 2011

Que s'est-il passé le Jeudi Saint ?

Quand Jésus m’a renvoyé sur terre alors que le processus de ma mort était engagé, c'est à dire m’a fait connaître une NDE, à 24 ans, je me suis fâchée avec Lui. Je voulais mourir. Et pour me faire revenir à Lui, Il a fait plusieurs tentatives non réussies. Enfin, Il m’a parlé d’une voix chaude de baryton-basse dans une église vide à Madagascar. J’ai alors accepté de Lui signer un chèque vraiment en blanc : à 66 ans, je savais que je ne savais pas où Il m’emmènerait. Cette humilité de Jésus qui s’agenouille devant Judas, j’en ai l’expérience. Quand Jésus entame ce repas du jeudi avec ses Apôtres et quelques disciples (dont Cléopas et sa femme, ceux d’Emmaüs) Il savait que Judas avait l’idée de Le trahir. Il savait que ce serait dans ces jours-là, mais Il ne savait pas quand. Il s’agenouille donc devant les Apôtres pour leur laver les pieds (moi, je pense que Pierre n’est ni le premier, ni le dernier) Il s’agenouille donc devant Judas ; en lui lavant les pieds, Il lui demande de ne pas faire ce péché et lui en offre le pardon. Judas voyait en Jésus un homme qui jouait le rôle du Messie par certains aspects, mais n’était pas le chef de guerre annoncé, et qui en plus s’autorisait à pardonner les péchés ce qui est un blasphème. Judas L’a méprisé, à ses pieds, et là, a pris sa décision de Le livrer, en révélant aux prêtres sa cachette pour la nuit. Pour lui, ce faux Messie ne pouvait qu’empêcher la venue du « vrai Messie ». Jésus échoue. Dans ce cas pourquoi attendre ? Il désigne Judas, lui demande de partir, et décide alors de faire de ce repas, Son repas pascal. Déjà les préparatifs avaient été faits pour le repas du vendredi, sur place. A la fin de ce repas, Jésus prendra en main la coupe d’Elie, coupe que seul le Messie a le droit de prendre, comme me l’ont indiqué les juifs messianiques.