vendredi 30 septembre 2011

Evolution: hasardeuse ou dirigée?

Le hasard a bon dos! Pour tout évènement que nous n'avons pas prévu et que nous n'aurions même pas pu prévoir si nous l'avions voulu, nous le lui attribuons. Si cet évènement est particulièrement heureux, bien venu, nous l'attribuons à la Providence ou à YHWH . Et s'il est catastrophique, nous avons aussi tendance à l'attribuer à Dieu. A moins que nous n'attribuions à Dieu que les heureux et les autres… au hasard!
Le hasard dans ce sens-là n'existe pas! Enfin, pas comme cela. Il est la résultante d'une infinité d'actions dans le temps et dans l'espace que nous ne pouvons pas calculer. Prévoir le temps à quelques jours, sur une contrée, demande une énorme puissance de calcul à partir d'un réseau dense d'informations. Alors, savoir pourquoi telle maladie tombe sur telle personne! Seule, la puissance de Dieu le sait car elle englobe tous les évènements dans le temps et dans l'espace.
Quand la création est sortie de Dieu, elle était munie de lois primordiales, immuables, pour lui permettre d'évoluer. Cette évolution était donc, à la fois dirigée par son Créateur, et par ce « hasard «. La sélection naturelle a joué pour ne garder que ce qui était le plus adapté aux lois secondes issues des lois primordiales. Nous arrivons à découvrir ces lois secondes de plus en plus complexes en nous rapprochant des lois primordiales, mais sans jamais atteindre celles-ci.
Quand l'évolution de la création a fait émerger les primates supérieurs, un groupe s'est révélé plus industrieux que les autres, plus adaptés, donc dominants. Dieu l'a choisi pour le prédestiner à devenir des humains. Il leur a fait effectuer un saut qualitatif en leur donnant de son Être, ce qui en ferait son image: la liberté. Et, pour lui donner la possibilité de l'exercer, Il y a joint la capacité de se regarder, de se réfléchir, d'aimer un autre en tant qu'autre.
> Ceux que d'avance Il a connus, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin que Celui-ci soit l'ainé d'une multitude de frères; ceux qu'Il a prédestinés, Il les a aussi appelés; ceux qu'Il a appelés, Il les a aussi justifiés; et ceux qu'Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés < (Rm 8,29-30)
Dieu veut se faire connaître, aimer par des humains libres de leur choix de L'aimer ou de se > détourner de Lui < C'est pourquoi aucun être humain n'est privé de l'usage de cette liberté; ce peut être dans la vie terrestre ou après que nous l'ayons quittée.
C'est une partie du message que Dieu m'a donné et que vous trouverez sur le site
http://www.nde-au-dela.fr

mardi 6 septembre 2011

Mais vous jugez !!!!!!!!

Il est impossible de fermer les yeux sur le comportement de quelqu'un. Car alors c'est se forger une idée de la personne et mettre ses relations avec elle dans l'imaginaire. Ce qui ne peut qu'amener des problèmes. Il ne faut pas non plus classer en bien et en mal la façon habituelle d'être de quelqu'un ou son métier.
Le métier par exemple. Celle qui a été quelques années ma voisine vivait de prostitution, de façon légale. Il n'y a pas plus de mal à dire "elle est prostituée" que d'une autre, "elle est comptable". Combien estime indigne d'un chrétien de dire: il est autoritaire ou il est bavard, ou elle est violente! Mais l'autoritaire peut se révéler excellent meneur d'hommes, alors que le bavard noue des relations très facilement avec des inconnus et la violente est à même de prendre à bras le corps les problèmes pour les résoudre.
Nous recevons chacun notre tempérament et nous avons à en tirer notre sainteté, la nôtre, pas celle du voisin. Si nous n'acceptons pas le tempérament du voisin, celui des personnes que nous sommes amenés à côtoyer, il n'y a aucune chance qu'elles acceptent le nôtre. L'important c'est de "faire avec". Et de ne pas prendre pour des "blessures", les frottements qui ne peuvent manquer d'arriver.
Quand l'une d'entre elles nous heurte volontairement souvent, se montre agressive envers nous dans le travail que nous avons en commun, combien partent ou cherchent à partir! "On ne peut rien en faire"! Mais c'est admettre qu'elle ne peut changer d'attitude. Voilà ce que, dans l'Evangile, Jésus appelle "juger".
Accepter les actions dirigées contre nous, agir avec diplomatie et patience pour qu'elle puisse se rendre compte qu'elle fait fausse route, prier pour elle pour que Dieu l'aide à se corriger en orientant son tempérament vers des actions pour, et non contre, le prochain, c'est reconnaître que ce qu'elle est maintenant est provisoire et que c'est, pour elle, le lieu de sa sainteté.
Cette attitude est justement aussi pour nous, le lieu de notre sainteté.