mercredi 13 février 2013

Sauvés ... de quoi ... d'où ?


    La plupart des catholiques, càd pour les statistiques, allant à la messe plus de 12 fois par an, y entendent cette phrase « nous sommes sauvés par Jésus Christ «. Mais sauvés de quoi, sauvés d'où, très peu le savent et encore moins pourquoi. Cette phrase est si banale qu'elle n'est pas expliquée.
     Le but de la vie de l'humain est de vivre avec Dieu toute l'éternité, car Dieu l'a créé, ajusté à Lui, pour cette fin. Dieu est parfait, d'une extrême pureté dont seuls quelques mystiques ont pu avoir un aperçu dans une extase. Tous les textes du Premier Testament ont cherché à nous expliquer qu'Il ne peut cohabiter avec la moindre impureté. Chaque humain doit donc devenir aussi pur que Lui s'il veut Le rejoindre. Chacun a découvert en soi des défauts hérités de sa famille, son environnement et dans les idées qui lui passent par la tête nombre d'entre elles ne sont pas à exécuter. Tout cela le rend impur. Les fautes commises, les péchés volontaires ajoutent encore au tableau. Comment pourrions-nous nous purifier nous-mêmes?
    Un humain qui n'est pas entièrement purifié ne peut rejoindre Dieu, il en est totalement séparé pour l'éternité, càd qu'il va vivre en enfer. L'enfer n'est rien d'autre que la privation de la vie avec Dieu, alors que la découverte de cette vie a été faite, comprise et refusée.
   Un seul humain a rejoint Dieu, le Fils incarné, car Il venait de Dieu pour prendre nature humaine. Et c'est Lui qui offre à tout humain de Le suivre dans cette voie, se chargeant de la quasi-totalité de notre purification, par son expiation sur la croix. Il nous récupère, si nous le voulons bien, dans ce chemin qui nous conduit loin de Dieu, pour nous recycler dans le chemin qui nous amène auprès de Dieu. Au moyen de la purification par notre vie sur terre et le Purgatoire. Il fait pour nous ce que nous ne pouvons pas faire, Il nous sauve de la privation de Dieu, càd de l'enfer. Il nous remet à neuf, parfaits, purs, aptes à vivre avec la Trinité dans l'éternité.
Sauver, donner le salut, sont deux phrases équivalentes

dimanche 10 février 2013

Nous ne verrons plus Ton visage, mis au tombeau


       En méditant, comme tous les soirs, un épisode de la Passion/Résurrection, j'ai été tout à coup saisie par une idée: le visage terrestre de Jésus a disparu définitivement le jour de sa mise au tombeau puisque aux différentes apparitions Il s'est montré différent, dans sa cosmose renouvelée. Et j'ai pensé que c'était le moment de raconter ce qui m'était arrivé, il y a des dizaines d'années. Je l'ai écrit à Benoit XVI en juin 2010 et à l'association «Montre nous ton visage« en janvier 2011
Voilà ce récit

C’était en février 60.
    Jésus est venu parler avec moi dans la toute petite chambre (8m2 avec lavabo) accordée par l’établissement d’enseignement privé qui me faisait vivre, car la bourse payait juste 60 repas étudiants par mois. Je Lui ai demandé le résultat de mon examen ; je faisais partie du très petit groupe des reçus. Puis je L’ai interrogé sur le problème des guerres et de la souffrance dans le monde. Mon enfance m’y avait acculée très jeune, née en 1934, et du fait de mes parents.
    Jésus m’a donc expliqué les inter-actions entre, la liberté de l’homme avec les conséquences qui en découlent, les interventions de la Providence et le déroulement statistique de la nature créée. C’est ainsi que j’ai pu expliquer que Dieu avait placé l’épicentre du tremblement de terre à Port-au-Prince parce qu’il pouvait provoquer un gain spirituel plus important que s’il avait été placé dans un pays voisin. (blog: «Mais si Dieu est tout puissant« 7/9 et 4/11/12)
    J’avais alors une image sur papier représentant la tête du mort du Suaire de Turin. Pendant notre dialogue, j’ai vu cette tête, mais vivante, comme une reconstitution antérieure à la Passion. J’ai toujours pensé que c’était à partir de la mémoire de cette image que mon imagination avait travaillé. Cette impression, avec le cadre autour, m’est toujours restée.
    Le 25/04/10 au matin, à l’oraison (silencieuse et contemplative) le Seigneur m’a dit que ce n’était pas l’ensemble mémoire plus imagination qui avait joué, mais qu’Il m’avait montré son visage tel qu’il était avant la Passion. Il m’a donné une très forte émotion dans l’extase. Je n’ai pas de capacité émotive à cause de mon enfance. Dieu m’a donné cependant trois ou quatre émotions depuis le jour où Il m’est tombé dessus à seize ans. J’ai été bouleversée. Je dialogue souvent avec Jésus, mais je ne tombe pas en extase pour autant, comme cela se faisait il y a quelques siècles. Ma prière est nue, des plongées en Dieu, parfois des extases mais non-émotives.
    Maintenant j’ai la certitude que le linceul de Turin est celui de Jésus. Sa cosmose ( ce qu’on peut toucher chez un être humain) n’est pas restée au-delà de la fermeture du tombeau. Comment en est-elle partie ? Je ne sais pas, mais il ne doit pas y avoir trace de décomposition sur le tissu, ou extrêmement peu . Cela, Jésus me l’avait déjà dit pour l’article10/08/07 de Son site.(cf  Ps15,10 traduction du Bréviaire : > Tu ne peux … laisser ton ami voir la corruption <)
    Sa cosmose renouvelée par l’Esprit Saint se matérialisait et se dématérialisait lors de ses apparitions aux disciples. Elle ne portait pas la trace des coups au visage ni de la couronne d’épines, seulement de la crucifixion

    J'ai la date de cette apparition car l'examen en question était «Mécanique générale« et j'ai toujours mon livret universitaire; je devais pour conserver la bourse, réussir deux et deux seulement des trois examens présentés! D'où l'importance de connaître le plus vite possible le résultat du premier! Jésus n'est pas le Dieu lointain qu'on adore en se prosternant. Se prosterner, je l'ai fait longtemps, mais c'est aussi Celui qui vient participer à nos problèmes quotidiens, si nous acceptons de Lui en parler!