jeudi 18 décembre 2014

Mt 1,19 Dt 24,1

                Le commentaire de la TOB est exact: " Aucun texte de l'AT ne peut justifier le caractère secret de cette répudiation: au contraire pour être légale, celle-ci doit être scellée par un certificat officiel".
         Dans L'enfance de Jésus par Joseph Ratzinger Benoit XVI p.62 (Joseph) "doit supposer que Marie a rompu leurs fiançailles et – selon la Loi – il doit l'abandonner; à cet égard, il peut choisir entre un acte juridique public et une forme privée". Mais alors Joseph l'abandonne à la lapidation puisqu'elle est enceinte.
         Ces considérations viennent bien d'humains masculins. Femme, même si je n'ai pas connu d'homme suivant l'expression consacrée biblique, j'ai évidemment une autre approche. Et aussi parce que j'ai travaillé comme  ingénieure-mathématicienne dans le débugging de programmes informatiques compliqués. Ce n'est pas une révélation; mais si Jésus m'a demandé de mettre cette explication sur ce blog, ce n'est pas sans raison! Et je ne Lui demande jamais le pourquoi. Il est Dieu et moi…
         D'après Dt 24,1 le mari qui trouve chez sa femme un défaut qu'il ne pouvait connaître avant de s'unir à elle, avait le droit de la répudier. J'imagine qu'un motif devait être donné qui corresponde à une loi coutumière non détaillée par écrit. Et les prêtres n'allaient probablement pas examiner la femme pour en faire le constat quand celui-ci était très intime! Une malformation par exemple!
         Joseph pouvait inventer un motif intime jamais vérifié qu'il aurait découvert dans l'acte sexuel, et le bébé à naître était cependant justifié. Le "secret" porte non sur l'acte de répudiation mais sur le motif invoqué.
Dieu lui a donné une autre solution: prendre sa femme chez lui et partir à Bethléem pour cacher une naissance normale mais un peu prématurée.
Je vais plus loin. Et si Dt 24,1 avait été prévu par Dieu pour justifier Joseph et la conception virginale de Jésus? Mais là je fais œuvre d'éxégète!

debugging: rechercher tout ce qui peut faire chuter un programme dans son exécution pour corriger d'avance les erreurs de programmation apparaissant avec des données un peu 'tordues' que les clients peuvent imaginer



dimanche 2 novembre 2014

Prière de feu

         Texte écrit en 2008                     en italique quelques précisions

Il y a quelques années, je ne saurais dire quand car je n'ai jamais écrit mes expériences spirituelles au moment où elles ont eu lieu; j'ai appris beaucoup plus tard par un livre d'Olivier Clément que cette expérience spirituelle forte était connue des mystiques et s'appelait " prière de feu". Quelques jours après Pâques, j'ai été emportée dans la Trinité. Comme par une grosse vague de fond un jour de mer très agitée. Je peux faire cette comparaison car je m'étais baignée en Bretagne, sans que personne ne me prévienne du danger. J'ai été brutalement emportée puis plaquée contre le rocher où j'ai pu m'accrocher. Une force inouïe et saisissante. Cette force de Dieu qui m'a roulée, catapultée dans la Trinité, c'était l'Esprit Saint. Et j'ai connu, mystiquement, le brasier de la Trinité. C'est là où, ayant abandonné notre existence terrestre, nous sommes destinés à vivre. Dans cet amour brûlant de l'échange entre le Père et le Fils. Dans un micro-onde la chaleur vient du frottement des molécules. Dans la Trinité, la chaleur vient de la force de cet échange, force qui est le Saint Esprit. Dieu nous offre un avenir d'étincelle. Si les hommes savaient! Leur vie ne serait-elle pas transformée? Il n'y a même plus de souffrance de l'attente! Plus qu'un désir d'être prête par la densité de mon amour. Etre cette gerbe d'étincelle qui jaillit au feu d'artifice.


dimanche 26 octobre 2014

Les impatiences de Jésus

 Méditation sur les textes de la messe écrit le 21/10/10   
          Eph 3,14-21    Luc 12,49-53

          Jésus manquerait-Il de patience? Ses impatiences prouvent qu'Il est un homme, un être masculin, et qu'Il a les qualités et les défauts de tout être masculin. Qu'Il a du, lui aussi, apprendre la patience. Dans Marc 8,13 Il a planté là les pharisiens qui demandaient "un signe" ! Pourquoi sommes-nous surpris que l'Incarnation de Dieu le Fils ait exprimé non pas un personnage lisse, mais un véritable humain qui a du apprendre pour comprendre l'obéissance patiente à son Père? La sainteté de Jésus n'est pas la perfection que nous imaginons, mais la pleine > réalisation en Lui de la puissance de Dieu < C'est pourquoi le Père > L'a comblé jusqu'à retrouver la plénitude de Dieu < dans la Résurrection.

vendredi 10 octobre 2014

Luc 1,26-38

              « Nous ne permettons pas du tout aux femmes d'entrer à l'intérieur de nos limites car il n'est pas possible de marcher sur des charbons ardents en gardant les pieds intacts (Pr 6,27-28) ou de toucher de la poix sans en être englués (Si 13,1) « (Coutumes de Chartreuse 12° siècle)
     Cette façon de penser au sujet des femmes a orienté complètement la façon de construire une réflexion sur la Vierge Marie, notamment sur sa virginité et son accouchement d'un fœtus qu'elle appellera Jésus. Leur horreur des relations entre hommes et femmes, dont eux-mêmes sont issus pourtant, fait penser à la contrainte musulmane de la burka.
       Ez 7,14 (Luc 1,31) >la jeune femme est enceinte< présent et non futur
                            Luc 1,36 >Elisabeth est aussi enceinte< présent
L'ange ne lui annonce pas qu'elle est enceinte car Dieu respecte la liberté de Marie. St Bernard écrira: voudra-t-elle ou non? dans un magnifique texte poétique. La question posée par Marie est limpide: comment puis-je être enceinte maintenant alors que je ne connais pas d'homme en ce moment même? L'ange lui répond au futur, en attente de la réponse de Marie.
            Bien des théologiens ont imaginé que Marie avait fait vœu de virginité mais le présent grec indique un état. Le refus de la femme-mère a conduit les chefs de l'Eglise à n'élever sur les autels, pendant des siècles, que des vierges. Ou des martyres choisies par Dieu! L'idée que la virginité se mesure à un hymen intact, est si prégnante chez beaucoup de théologiens qu'ils ne peuvent comprendre que Jésus est un vrai humain né par les voies humaines les plus naturelles, expulsé dans son habitacle fabriqué par Marie. Tous les fœtus arrivent avec ce qui a été leur habitacle et Jésus a du briser en plus l'hymen de sa mère. A les écouter, on croirait presque qu'Il serait arrivé tout langé dans la mangeoire!
    Dans Jn et 1 Jn nous avons une précision que brusquement m'a fait voir  l'Esprit Saint, à laquelle je ne m'attendais pas du tout!
     Jn 19,34 Du centre de Jésus est sorti l'eau et le sang, comme du centre de Marie est sorti l'eau et le sang enveloppant le nouveau-né. L'eau et le sang L'ont accompagné à la naissance comme à sa mort.
      1 Jn 5,6 > C'est Lui qui est venu par l'eau et par le sang, Jésus Christ, non avec l'eau seulement mais avec l'eau et le sang <
      La souffrance de l'accouchement est attribuée dans Gn 3,16 à la transgression du premier couple. Marie a-t-elle été épargnée? On peut le penser, mais rien ne permet de l'affirmer ou de le nier. Ce qui est sûr, c'est que son hymen a été brisé par Jésus sans qu'elle en ressente la moindre douleur: c'est évident parce que Dieu est inattendu, certes, mais ses actions ne sont pas illogiques!


vendredi 12 septembre 2014

Que se passe-t-il dans l'ombre de la mort?

       Hier soir sur France 2 un chercheur nous a présenté sa «start-up«. Une petite merveille d'électronique qui, implantée, permettrait aux aveugles de voir. Les premiers essais semblent prometteurs et naturellement il a besoin d'argent pour continuer. Il souhaite pouvoir entrer en bourse. Ce chercheur a avoué à la caméra qu'il se sentait plus à l'aise dans son travail de recherche, de mise au point et même d'essais, que devant une assemblée d'analystes financiers qui devaient juger de l'intérêt d'investir dans son invention.
     Pour les décider, il a donc testé la première élaboration sur une personne aveugle. Mais pas un aveugle-né, une femme devenue complètement aveugle depuis quelques dizaines d'années. Pourquoi pas un aveugle-né? parce qu'il n'aurait pas pu dire ce qu'il voit, que ce soit pas encore très visible à cause de l'imperfection d'un système en cours d'élaboration, ou que ce soit très reconnaissable pour n'importe quel voyant normal. Pour le dire il faut le connaître. Avec son système un aveugle-né verrait quelque chose qui bouge, ou son chien qui court, pour un cycliste qui roule. La personne qui a fait les tests voit un cyclise rouler car elle a eu la vision d'un tel cycliste quand elle était voyante. Que fait le bébé quand il explore ses pieds? Il constate que ce ne sont pas des mains!
    De même, les émistes racontent beaucoup sur leur EMI-NDE. Ils en ont besoin pour se libérer de ce qu'ils ont vu, entendu, mais sont hors d'état de le raconter dans la vérité du concret. Ils racontent des images qui l'évoquent mais jamais le réel. C'est impossible!
   Nous sommes dans la situation d'un membre d'une tribu isolée sur une petite île sablonneuse et plate que, par un coup de baguette magique, on plonge un court moment dans le grand canyon du Colorado. Par quel moyen peut-il l'expliquer à ceux qui vivent avec elle dans cette île? Elle peut parler d'une vague très haute de la couleur du soleil couchant! Et encore est-elle plus proche de la vérité concrète que nous ne pouvons le faire!
    Aussi il ne faut pas croire tels que les récits des émistes, mais il faut écouter les idées qu'ils en tirent, les conclusions auxquelles ils arrivent, voir le changement qu'il y a eu chez eux etc… Ce sont des récits en forme de paraboles faits pour faire réfléchir ceux qui les entendent, les lisent.

    Leurs convergences manifestent un vrai réel que nous découvrirons tous à notre mort définitive. Mais pas avant!

dimanche 13 juillet 2014

Vos cheveux sont tous comptés

                 Souvent j'ai dit «Jésus et moi vivons en couple« 
Voici une langue plus affûtée qui explique beaucoup mieux ce que cette expression signifie
               De Dom Vital Lehodey Abbé à la Trappe de Bricquebec mort en 1948
Cité par Magnificat sous le titre: Vos cheveux sont tous comptés
         «  Dieu possède, en son intelligence infinie, le secret de pourvoir sans peine aux plus menus incidents comme aux évènements les plus graves. C'est au point que > tous nos cheveux sont comptés et il n'en tombe pas un seul sans la permission de notre Père qui est aux cieux< N'y a-t-il rien d'insignifiant comme la chute d'un de nos cheveux? Cependant Dieu y pense. A plus forte raison, j'ai faim, Dieu y pense; j'ai soif, Dieu y pense; j'entreprends un travail, Dieu y pense; je dois choisir un état de vie, Dieu y pense; dans cet état, certaines difficultés se rencontrent, Dieu y pense; pour résister à telle tentation ou remplir tel devoir, j'ai besoin de telle grâce, Dieu y pense; dans le cours de mon voyage vers l'éternité, il me faut le pain quotidien de l'âme et du corps, Dieu y pense; quand arriveront mes derniers jours, un redoublement de grâces me sera nécessaire, Dieu y pensera; me voici sur mon lit de mort, à mon dernier soupir, si on ne vient à mon secours, je suis perdu, Dieu y pense. Et ainsi, moi qui ne suis qu'un atome insignifiant dans le monde, j'occupe jour et nuit, sans cesse et partout, la pensée et le cœur de mon Père qui est aux cieux. «

         Et Jésus est l'auto-expression du Père (Romano Guardini)

dimanche 8 juin 2014

Le disciple que Jésus aimait

     copie de mon journal du 7/6/14

            Jean, l'Apôtre, est jeune et Jean, le disciple que Jésus aimait, est prêtre à Jérusalem, propriétaire d'une maison à étage, appelé Cénacle. Le nom de Jean est répandu chez les juifs.
         Le Jeudi-Saint, le dernier repas pris avant la Passion se passe chez le disciple que Jésus aimait qui se trouve alors aux cotés de Jésus et peut, en se penchant, se trouver contre sa poitrine. Prêtre, il a pu introduire Simon-Pierre dans la cour du Grand-Prêtre pendant l'interrogatoire de Jésus. Il a ensuite fait partie, non des Apôtres car il n'a pas suivi Jésus en dehors de Jérusalem où Jésus a séjourné plusieurs fois et l'y a connu, mais il a fait partie de la communauté de Jean l'Apôtre. C'est chez lui que Marie a été domiciliée à la mort de Jésus, donc à Jérusalem. S'il n'a pas affiché son nom, c'est pour qu'il n'y ait pas de confusion entre les deux Jean et se mettre ainsi en retrait de Jean l'Apôtre.
          Qui a écrit Jn ? Les deux. Le disciple que Jésus aimait s'est appuyé sur les récits faits par Jean l'Apôtre et aussi sur ses qualités littéraires et ses connaissances théologiques juives de sa condition de prêtre. Plus sa connaissance des faits qui se sont passés à Jérusalem même. Il était avec les autres disciples dans le jardin des oliviers le soir du Jeudi Saint, dans le groupe d'une quinzaine détachés des trois emmenés par Jésus pour L'aider dans sa souffrance d'agonie.
          Pour moi c'est extrêmement clair à lire les textes de façon objective sans partir dans des considérations spirituelles qui peuvent être faites, mais, comme l'a fait X. Léon-Dufour, n'ont pas à influer sur les constatations objectives.
           «On ne met pas la main sur Dieu comme on met des mots sur une définition. Il nous faut Le découvrir et Le recevoir dans son mystère qui se donne à nous par amour« (P. Sylvain Brison)
         Jean l'Apôtre ayant vécu très longtemps et étant beaucoup plus jeune, a vécu très longtemps après la mort du disciple que Jésus aimait. Il a supplanté celui-ci dans la mémoire, car Jn reflétait bien ses récits oraux. Le disciple que Jésus aimait a eu à cœur de refléter dans Jn la façon de dire de Jean l'Apôtre, qu'on retrouve dans ses lettres, écrites par un secrétaire probablement.
        Le disciple que Jésus aimait est l'exemple d'un disciple qui se revendique de l'être et en même temps a su s'effacer devant un témoin proche de Jésus.
Jn : Evangile selon St Jean


jeudi 8 mai 2014

Aimer son prochain

            « Nous construisons, nous voyons tout, en fonction de notre propre moi. Construire, voir avec les yeux de Dieu, aimer selon le Christ, c'est être bon envers celui qui a besoin de notre bonté « Benoit XVI
          Dans les années 50 quand j'étais au Centre Richelieu, paroisse étudiante de la Sorbonne  où je faisais des études de maths, nous avions un prêtre directeur Maxime Charles.
         Il nous  laissé un souvenir ineffaçable, nous a imprégnés de sa vie avec Dieu. Les étudiants et aussi les jeunes prêtres qui, avec les responsables laïcs des amphis, nous évangélisaient et instruisaient. Pas toujours bien compris de sa hiérarchie!
       Récemment j'ai entendu un prêtre âgé qui racontait du Cardinal Lustiger quelle reconnaissance et quelle admiration il avait pour cet homme. Outre Jean-Marie Lustiger, frais émoulu du séminaire, il y avait aussi Etienne Hamel et Michel Coloni devenu Evêque de Dijon.
        J'ai compris avec lui ce que voulait dire aimer son prochain. Cela illustre bien la phrase de Benoit XVI
        A la guerre d'Algérie on l'appelle auprès d'un soldat blessé au ventre, intransportable, destiné à mourir sur place. Il arrive: « Veux-tu un prêtre?
Non j'en veux pas! Veux-tu un copain? Oui je veux bien « Alors il s'est mis à lui raconter des histoires de soldats, de ces histoires bien grasses, bien marrantes, qui font toujours rire, même dans les pires moments. Le soldat est mort en riant.

        

dimanche 4 mai 2014

Jésus ou le Fils ?

   Sur une réflexion de l'émission juive du dimanche 27 Avril sur FR2
                   Les chrétiens disent: la Sagesse c'est Jésus.     

            Jésus est le Fils de Dieu c'est entendu mais le Fils de Dieu est-Il toujours Jésus?
            Non, si je veux regarder la différence du point de vue humain. Pas du point de vue de Dieu pour qui le temps, le déroulement du temps n'a de sens que pour nous, les humains, dans sa relation avec les humains. La création du temps par Dieu est le fondement de la création, est la mise en ordre du chaos (Gn 1,2)
      Au livre des Proverbes, chapitre 8 versets 22 à 32, nous avons une description de la Sagesse, enfantée avant la création et maître d'œuvre, et trouvant ses délices parmi les hommes à qui elle conseille d'écouter ses voies.
     Pour les juifs, il s'agit de la Torah primitive qui a été révélée par YHWH au peuple hébreu à un moment donné de son histoire, sous la forme orale puis écrite de la Torah
     Pour la TOB (note de Pr 8,24) «s'amorce la question de l'être mystérieux de cette Sagesse à laquelle serait assimilé le Christ > Sagesse de Dieu < incarné en Jésus« (note de 1 Cor 1,30)
                 Trop souvent on entend dire la Sagesse c'est Jésus.
     Jésus est l'Incarnation du Fils de Dieu qui s'est réalisée pour nous les humains à une date précise. Jésus n'existe à la création du monde que pour Dieu, comme tous les humains, car Dieu est hors du temps. Abraham est passé hors du temps à sa mort: > il a vu mon jour et il a été transporté de joie < (Jn 8,56)
     Jn en 1,1-3 parle du Logos, traduit par Verbe. Jn ne parle de l'Incarnation du Verbe qu'au V 14 > Et le Verbe s'est fait chair < Que veut-il dire au V9 > Le Verbe était la vraie lumière qui en venant dans le monde illumine tout homme la Torah
donnée au peuple juif pour qu'il la transmette? Ce qu'il a fait puisque Jésus a pu venir l'accomplir (Mt 5,17)
     La Sagesse est le Verbe, le Fils de Dieu, et tout a été fait par Lui (Jn 1,3) car Il est l'expression d'un Dieu transcendant, YHWH, qui l'engendre dans son aujourd'hui.
L'expression de YHWH, la Sagesse, s'est manifestée dans la Torah donnée au peuple juif, puis par son Incarnation en Jésus. Le Sagesse de nature divine s'est incarnée dans la personne de Jésus dont la nature humaine a été créée pour qu'Elle soit perceptible aux humains.
         Jésus a les deux natures:
Une, incréée (non-créée) mais engendrée (càd "est" comme YHWH "est")
L'autre créée avec l'aide de la Vierge Marie à une date précise.
         En disant ce raccourci, la Sagesse c'est Jésus, nous la réduisons à la nature humaine de Jésus et nous lui donnons une date de création!

        

samedi 19 avril 2014

Vendredi Saint écrit en 2010 Année A

Is 52,13-53,12                       Hb 4,14-16 ; 5,7-9              Jn 18,1-19,42
Commentaire d’Isaïe
Combien croient que leur place à l’église les dispense des devoirs envers le prochain. Combien rêvent de violence envers ceux qui suivent d’autres religions. Combien comptent sur « l’amour de Dieu » pour qu’Il méprise ce qu’a été leur vie sur terre. Combien ne voient dans la religion qu’une thérapie pour se débarrasser de tout reproche de leur conscience. Combien accusent les juifs de s’être débarrassés de Jésus pour des raisons politiques ou religieuses, en gommant la valeur rédemptrice de la croix. Combien s’imaginent que Dieu pardonne sans qu’ils aient à faire le moindre geste pour Lui demander pardon. > Or c’est à cause de nos péché qu’Il a été broyé, frappé à cause des péchés de son peuple < > Ayant fait de sa vie un sacrifice d’expiation, Il justifiera les multitudes, Il a intercédé pour les pécheurs < pour ceux qui se reconnaissent pécheurs et convertissent leur vie.



dimanche 23 mars 2014

3° Dimanche de carême année A écrit en 2007

           Ex 17,3-7        Rm 5,1-2.5-8                          Jn 4,5-42
Jésus avait-Il besoin de sortir de ce milieu rigoriste juif ? Faire un peu éclater les conventions ? N’y avait-il pas de quoi puiser l’eau au puits de Jacob ? Ou l’Esprit-Saint souhaitait-Il cette rencontre et la provoqua ? Ce récit nous montre que Jésus assumait pleinement son rôle, sa fonction de Messie, mais qu’Il ne pouvait se dévoiler qu’en milieu païen ou hérétique, où le sens de ce mot n’avais pas été biaisé par les penseurs juifs toujours acharnés à expliquer l’Ecriture à leur façon. > Le Seigneur est-Il vraiment au milieu de nous ? < Nous le croyons mais nous n’acceptons pas qu’Il se manifeste. Nous le croyons mais nous n’acceptons pas que la Résurrection Lui ait donné une cosmose renouvelée. Nous le croyons à condition que cela reste une idée intellectuelle d’un Verbe non incarné. Nous > espérons avoir part à la gloire de Dieu < mais nous refusons d’y rencontrer Jésus, Celui qui > fatigué par la route s’est assis (un jour) là au bord du puits <



vendredi 14 mars 2014

Jeudi de la 1° semaine de carême écrit en 2007

Esther 14, 1.3-5.12-14                               Mt 7, 7-12
A suivre le commandement de Jésus, nous risquons toujours quelque chose : notre tranquillité. Ne pas réagir si notre voisin est bafoué, c’est ne pas risquer de l’être à notre tour, et c’est plus confortable. Nous ne faisons pas de mal au sens de l’Ancien Testament, en nous abstenant d’aider les autres. Et bien des chrétiens pensent ainsi. Jésus, au contraire, nous dit qu’en s’abstenant de faire du bien aux autres, nous sommes coupables. Que nous devons risquer pour les autres ? Le péché par omission dit au Confiteor, est justement celui-là dont peu de personnes s’accusent. Savent-elles ce que c’est ? Qui leur a dit que omission n’était pas oubli ? Et dans ce que nous risquons pour les autres, nous ne sommes pas seuls, au contraire. Dieu a le souci de nous protéger, de nous aider dans nos actes faits au mépris de nous-mêmes. Esther, de toute façon, risquait sa vie, soit devant le roi, seule, soit avec son peuple. Son père adoptif le lui a souligné. Jésus a risqué Sa vie, l’a perdue face aux chefs juifs, et notre gloire dans son imitation sera la même que la Sienne : Résurrection.

dimanche 9 mars 2014

1°dimanche de carême année A Texte écrit en 2008

10/2     1° dimanche de Carême
Gn 2,7-9 ; 3,1-7a                 Rm 5,12-19                                      Mt 4,1-11
Il est bien difficile de comprendre le système rabbinique qui conduit Paul à son raisonnement sur Adam. Mais (et c’est juste là que le Saint Esprit me guide complètement) au lieu de regarder Adam comme l’homme primitif, si nous le regardions comme le début de chacun d’entre nous ? L’enfant veut tout savoir et s’emparer du savoir à lui tout seul. Il veut aussi décider de ses actions. Ce sont les parents ou les éducateurs ou la violence de la rue qui vont lui apprendre qu’il est nu, impuissant. Si bien que le jour où il arrivera à se reconnaître créature et pécheur, Jésus pourra lui donner la vraie connaissance, celle de l’amour du Père pour lui. Il n’y arrivera que s’il accepte de vivre de la Parole, de la familiarité avec la Parole/Jésus, de la grâce qu’Il nous a apportée. Nous accepter nus, fragiles, pour que la force du Christ soit complètement la nôtre. Ouvrir nos mains vides de toute recherche de connaissance pour qui le Saint Esprit et Lui seul, les remplisse et adorer la Sainte Trinité.


dimanche 9 février 2014

Sur l'homélie du pape François sur la mort le 6/2/14

Demander la grâce de mourir dans l'Eglise, dans l'espérance, en témoin du Christ
          homélie du pape François du 6 Février 2014           

                       J'ai adopté un fils de 7 ans, s'il n'a pas pu s'ouvrir, je l'ai mis sur une route qu'il a pu suivre comme les autres. Avec l'aide d'un CAT, j'ai planté une dizaine d'arbres. Comme syndicaliste, j'ai aidé au respect des personnes. Ce dicton populaire cité par le pape François, me colle à la peau: « Tout humain doit, dans sa vie, laisser un fils, planter un arbre, et écrire un livre «
         Mon héritage n'est pas là mais dans le message que Dieu a réussi à me confier, après 40 ans de refus de ma part. Dieu s'est servi de ce délai pour attendre que l'opinion sur les NDE mûrisse: j'ai écrit Son livre (paru en 2007) et créé Son site.
        La réponse aux Pères du Concile:« nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon connue de Dieu, la possibilité d'être associés au mystère pascal « (Gaudium et spes 1,22)  et à l'interrogation de tous: que se passe-t-il à la mort? Dans la zone de la mort que Benoit XVI a introduite dans Youcat (n° 337)
        Le déclencheur en a été le site, grâce à l'Evêque qui m'a reçue ermite et reconnue faite mystique par Dieu en 2005, qui est parti à Rome comme son conseiller personnel et qui est depuis peu à la Bibliothèque Vaticane. Il le lui a fait connaître. Grâce aussi à Padre Pio qui a offert une NDE totale accompagnée d'un miracle inédit au Père Jean Derobert. Chaque mystique apporte sa pierre!
       Un Evêque ne devrait-il pas accepter les actions de son prédécesseur? Pourquoi mon Evêque m'a-t-il rejetée en me voyant, heureuse, épanouie, et en jean! En Novembre 2009 et depuis. Discréditation auprès de médias. Humiliée sans conséquence tant que la révélation privée n'était pas terminée et prise en compte par l'Eglise. Atteinte grave à la diffusion de vive voix de ce message, qui aurait pu être accompagné de réponses à des interrogations dont je n'ai pas idée moi-même.
           « Je n'ai pas été chargée de vous le faire croire mais de vous le dire «. Bernadette Soubirous a emporté bien des secrets sur Marie que l'Eglise n'a pas voulu lui demander.
            J'ai été chargée de donner ce message, pas de le diffuser moi-même. Je vais partir et je sais où je vais. Je vais retrouver Celui qui me parle depuis mes 16 ans, que j'ai vu, dont j'ai vu la Gloire et qui m'a donné cette prière de feu connue de bien des mystiques. Mes écrits, comme ceux de B. Soubirous, et de bien d'autres, seront à disposition.



dimanche 19 janvier 2014

2° Dimanche du temps ordinaire

Is 49,3.5-6               1 Co 1,1-3                Jn 1,29-34

Après avoir perçu le Dieu-Trinité dans son inaccessibilité et comme juge de tous nos actes, avoir participé à des grands pardons, ou de grands rassemblements de pèlerins autour de l’idée de péché, les croyants ont basculé vers l’autre face de Jésus. Il est devenu plus l’homme, le compagnon de marche, et la grandeur de Dieu qui devrait nous prosterner échappe à beaucoup. Comme il est difficile de contempler un Dieu devenu homme, un homme qui est Dieu ! Un homme lumière des nations, un Dieu crucifié. Un homme comme tous les hommes, qui nous montre quel chemin suivre pour devenir pleinement homme. Un Dieu qui meurt d’amour pour tous les hommes afin de payer leur dette à la loi de Dieu sans arrêt transgressée. Un homme qui est fraternel, penché sur les pauvres, les ignorants que nous sommes. Un Dieu qui exige de nous de nous reconnaître créatures accrochées à la grâce. Un homme qui en partant de la terre nous a promis son aide jusqu’à la fin des temps. Un Dieu qui nous envoie l’Esprit qui inspirait son Incarnation pour qu’un jour nous rejoignions cet homme dans la Trinité. Dans la Paix avec le Père, le Saint Esprit et Jésus, le Fils incarné.

Extrait des méditations sur les textes de la messe. 
Texte écrit le 20/1/08