dimanche 23 mars 2014

3° Dimanche de carême année A écrit en 2007

           Ex 17,3-7        Rm 5,1-2.5-8                          Jn 4,5-42
Jésus avait-Il besoin de sortir de ce milieu rigoriste juif ? Faire un peu éclater les conventions ? N’y avait-il pas de quoi puiser l’eau au puits de Jacob ? Ou l’Esprit-Saint souhaitait-Il cette rencontre et la provoqua ? Ce récit nous montre que Jésus assumait pleinement son rôle, sa fonction de Messie, mais qu’Il ne pouvait se dévoiler qu’en milieu païen ou hérétique, où le sens de ce mot n’avais pas été biaisé par les penseurs juifs toujours acharnés à expliquer l’Ecriture à leur façon. > Le Seigneur est-Il vraiment au milieu de nous ? < Nous le croyons mais nous n’acceptons pas qu’Il se manifeste. Nous le croyons mais nous n’acceptons pas que la Résurrection Lui ait donné une cosmose renouvelée. Nous le croyons à condition que cela reste une idée intellectuelle d’un Verbe non incarné. Nous > espérons avoir part à la gloire de Dieu < mais nous refusons d’y rencontrer Jésus, Celui qui > fatigué par la route s’est assis (un jour) là au bord du puits <



vendredi 14 mars 2014

Jeudi de la 1° semaine de carême écrit en 2007

Esther 14, 1.3-5.12-14                               Mt 7, 7-12
A suivre le commandement de Jésus, nous risquons toujours quelque chose : notre tranquillité. Ne pas réagir si notre voisin est bafoué, c’est ne pas risquer de l’être à notre tour, et c’est plus confortable. Nous ne faisons pas de mal au sens de l’Ancien Testament, en nous abstenant d’aider les autres. Et bien des chrétiens pensent ainsi. Jésus, au contraire, nous dit qu’en s’abstenant de faire du bien aux autres, nous sommes coupables. Que nous devons risquer pour les autres ? Le péché par omission dit au Confiteor, est justement celui-là dont peu de personnes s’accusent. Savent-elles ce que c’est ? Qui leur a dit que omission n’était pas oubli ? Et dans ce que nous risquons pour les autres, nous ne sommes pas seuls, au contraire. Dieu a le souci de nous protéger, de nous aider dans nos actes faits au mépris de nous-mêmes. Esther, de toute façon, risquait sa vie, soit devant le roi, seule, soit avec son peuple. Son père adoptif le lui a souligné. Jésus a risqué Sa vie, l’a perdue face aux chefs juifs, et notre gloire dans son imitation sera la même que la Sienne : Résurrection.

dimanche 9 mars 2014

1°dimanche de carême année A Texte écrit en 2008

10/2     1° dimanche de Carême
Gn 2,7-9 ; 3,1-7a                 Rm 5,12-19                                      Mt 4,1-11
Il est bien difficile de comprendre le système rabbinique qui conduit Paul à son raisonnement sur Adam. Mais (et c’est juste là que le Saint Esprit me guide complètement) au lieu de regarder Adam comme l’homme primitif, si nous le regardions comme le début de chacun d’entre nous ? L’enfant veut tout savoir et s’emparer du savoir à lui tout seul. Il veut aussi décider de ses actions. Ce sont les parents ou les éducateurs ou la violence de la rue qui vont lui apprendre qu’il est nu, impuissant. Si bien que le jour où il arrivera à se reconnaître créature et pécheur, Jésus pourra lui donner la vraie connaissance, celle de l’amour du Père pour lui. Il n’y arrivera que s’il accepte de vivre de la Parole, de la familiarité avec la Parole/Jésus, de la grâce qu’Il nous a apportée. Nous accepter nus, fragiles, pour que la force du Christ soit complètement la nôtre. Ouvrir nos mains vides de toute recherche de connaissance pour qui le Saint Esprit et Lui seul, les remplisse et adorer la Sainte Trinité.