vendredi 12 avril 2013

Quelques NDE chez les errmites du désert

"Sentences des pères du désert, série des anonymes"

     Un frère demanda à un ancien:«Que ferais-je?« Il lui dit:«Il nous faut toujours pleurer. Car il arriva jadis qu'un père mourut et revint à lui après plusieurs heures. Nous lui demandâmes: «Qu'as-tu vu là-bas, abbé?" Et il nous raconta en pleurant: «J'ai entendu là-bas la voix de ceux qui pleuraient sans cesse: Malheur à moi, malheur à moi! C'est ce que nous devons dire aussi en tous temps. (p.56)
Pleurer = pleurer ses péchés

Du bienheureux Paul le simple

      Un de ses disciples tomba dans le péché sans qu'il le sache. A sa mort, il demanda à voir son sort: «J'entrais en extase et je vis mon disciple porté par deux individus,, entièrement ossifié de la tête aux pieds et n'ayant aucun faculté ni spirituelle, ni corporelle, ne parlant absolument pas mais comme pétrifié. Je fus saisi d'une forte frayeur et devint comme possédé de Dieu.; je me souvins de la parole du Seigneur qui dit: «Celui qui n'est pas revêtu de l'habit de noces …« (Mt 22,12-14) Le fait d'avoir les mains et les pieds liés ne signifiaient rien d'autre pour nous que l'extinction et l'inactivité permanente de toute pensée et intention mauvaise« Revnu de son extase, il prie et se mortifie pour son disciple et implore la Mère de Dieu pour lui. Quelques jours après, il vit son disciple tout joyeux: «La sainte mère de Dieu a supplié le Sauveur et il m'a délié de mes liens, car je demeurais ligoté par les chaînes de mes péchés." Marie alors lui dit: «L'aumône et l'offrande elle-même attirent grandement la miséricorde sur celui qui est mort« (p. 256)

Publié dans le site http://www.nde-au-dela.fr (actualité du 14/12/08) le résumé du récit que St Jean Climaque a écrit dans «L'échelle sainte«, livre de chevet de bien des moines actuels. (p. 111) La NDE de Hésychius, le solitaire de l'Horeb.

1 commentaire:

  1. Devant ce dieu là, rien de ce que je peux en dire ne mérite d'être dit.
    Au bout de toute chose réside l'unique objet de notre désir.
    Il est en nous comme nous sommes en lui et seul ce qui nous fait peur nous sépare de lui.

    RépondreSupprimer