10/2 1° dimanche de Carême
Gn 2,7-9 ; 3,1-7a Rm
5,12-19 Mt
4,1-11
Il est bien difficile de
comprendre le système rabbinique qui conduit Paul à son raisonnement sur Adam.
Mais (et c’est juste là que le Saint Esprit me guide complètement) au lieu de
regarder Adam comme l’homme primitif, si nous le regardions comme le début de
chacun d’entre nous ? L’enfant veut tout savoir et s’emparer du savoir à
lui tout seul. Il veut aussi décider de ses actions. Ce sont les parents ou les
éducateurs ou la violence de la rue qui vont lui apprendre qu’il est nu,
impuissant. Si bien que le jour où il arrivera à se reconnaître créature et
pécheur, Jésus pourra lui donner la vraie connaissance, celle de l’amour du
Père pour lui. Il n’y arrivera que s’il accepte de vivre de la Parole , de la familiarité
avec la Parole /Jésus,
de la grâce qu’Il nous a apportée. Nous accepter nus, fragiles, pour que la
force du Christ soit complètement la nôtre. Ouvrir nos mains vides de toute
recherche de connaissance pour qui le Saint Esprit et Lui seul, les remplisse
et adorer la Sainte
Trinité.
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