Esther 14,
1.3-5.12-14 Mt
7, 7-12
A suivre le
commandement de Jésus, nous risquons toujours quelque chose : notre
tranquillité. Ne pas réagir si notre voisin est bafoué, c’est ne pas risquer de
l’être à notre tour, et c’est plus confortable. Nous ne faisons pas de mal au
sens de l’Ancien Testament, en nous abstenant d’aider les autres. Et bien des
chrétiens pensent ainsi. Jésus, au contraire, nous dit qu’en s’abstenant de
faire du bien aux autres, nous sommes coupables. Que nous devons risquer pour
les autres ? Le péché par omission dit au Confiteor, est justement celui-là
dont peu de personnes s’accusent. Savent-elles ce que c’est ? Qui leur a
dit que omission n’était pas oubli ? Et dans ce que nous risquons pour les
autres, nous ne sommes pas seuls, au contraire. Dieu a le souci de nous
protéger, de nous aider dans nos actes faits au mépris de nous-mêmes. Esther,
de toute façon, risquait sa vie, soit devant le roi, seule, soit avec son
peuple. Son père adoptif le lui a souligné. Jésus a risqué Sa vie, l’a perdue
face aux chefs juifs, et notre gloire dans son imitation sera la même que la Sienne : Résurrection.
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