Pendant un an j'ai eu un confesseur,
moine, qui ne croyait pas à l'action directe et concrète de Dieu, par Jésus et
le Saint Esprit, dans notre monde actuel. Donc il n'admettait pas que Jésus et
moi puissions échanger des paroles. Au début, je lui dis que Jésus voulait que
je prenne un ordinateur pour créer un site. Il me coupe: «Non, non, vous avez
vu un ordinateur chez quelqu'un et vous vous êtes dit que vous aimeriez en
avoir un vous aussi." Comme un pénitent n'a pas le droit de contredire le
confesseur, omniscient de principe, je reprends docilement: «En voyant un
ordinateur chez quelqu'un, j'ai eu envie d'en avoir un." Et je continue le
propos que je voulais tenir au départ: «Comme je ne voulais pas d'ordinateur,
que j'avais bien juré de ne jamais avoir d'ordinateur chez moi parce que j'y
avais travaillé plus de 30 ans, j'ai cherché une secrétaire pour le faire à ma
place. Echec. J'ai du me résigner à installer un ordinateur chez moi. Mais je
me suis dit: «ce n'est pas chez moi, mais chez moi, la consacrée à Dieu."
J'ai vu que le moine ne suivait pas! Evidemment puisqu'il m'avait obligée
d'assumer deux personnalités distinctes: celle de Jésus et la mienne! C'est
Jésus qui m'a dit: «L'ordinateur est chez Moi puisque tu es chez Moi
(consacrée, tout Lui appartient) Réplique imparable!
Thérèse d'Avila a eu beaucoup de problèmes
avec ses confesseurs, probablement dans ce genre là; elle aurait du, pour les
mystiques des siècles suivant, expliquer comment elle s'en est débrouillée.
Nous bavardions ensemble, ce confesseur et moi, et il me donnait l'absolution.
Et un conseil utile. Quels critères pour décider de ma présence à une réunion:
ou on vous y attend ou vous avez envie d'y aller, sinon, pas la peine.
C'est un fait que beaucoup de membres de la
hiérarchie de l'Eglise comprennent l'Ascension comme la
"désincarnation" du Christ (mot de Jésus) Ce dialogue par exemple: «Croyez-vous
à la Résurrection ?
– Bien sûr! – Donc Jésus est vivant? – Oui (moins assuré). Donc Il peut parler?«
Grosse hésitation! Logiquement oui, mais il pense que non et en tous cas pas à
la personne qu'il a devant lui, qui lui semble bien ordinaire. Un peu comme
Saint Pierre…(Act 4,13)
Jésus et moi, avons deux personnalités très
différentes. D'abord c'est un humain masculin et je suis une femme. Il va
complètement au bout de son idée et je ne tiens pas autant malgré une bonne
obstination. Il finit par me faire céder. J'avance des idées de "choses à
faire", bonnes en soi, qu'Il ne trouve pas toujours à son goût, et comme
il faut l'accord des deux pour qu'elles aboutissent…J'ai un style un peu délayé
et Lui dit les choses en le moins de mots possible, très sec. C'est le reproche
que certains ont fait à notre livre (*) écrit surtout dans son style à Lui.
Mais nous avons une qualité en commun: les répliques fusent de part et d'autre
avec rapidité; à ce jour Il est toujours gagnant, mais je me défends!
Comme je ne suis pas tombée dans le moule
étant petite (cf le livre) je passe pour être originale. D'autant que je trouve
que les idées "profondes" passent mieux, s'expriment mieux, si elles
sont dites avec humour. Mais personne dans mon environnement n'a trouvé en moi
deux personnalités qui se heurteraient dans une sorte de maladie mentale! Le
dialogue entre Jésus et moi est concret et non permanent. C'est l'ensemble de
ma vie qui est permanente à ses cotés (cf «L'oraison de mon chien« Kindle chez
Amazon lien direct dans le site)
Quels critères permet de savoir si une
personne affirmant: «Jésus m'a dit« ou «Jésus me demande« parle en réalité avec
elle-même, se projette elle-même sur "Dieu" ? C'est la question qu'on
m'a posée. Quand il n'y a pas d'accord parfait, ni d'accord de principe. Celui
qui ne refuse jamais ce qu'il dit être une demande de Jésus ou une motion de
l'Esprit Saint, parle avec lui-même et non avec Dieu!
(*) « Une ermite au cœur
de la ville « chez Salvator. Commande directe par le site
http://www.nde-au-dela.fr
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