Combien de fois ai-je entendu: «Ce bébé,
mort si jeune qu'il n'a pu faire de fautes, est sûrement au paradis. Dieu ne
peut pas l'avoir condamné!" Paroles de parents chrétiens qui ont fait
baptiser ce bébé avant sa mort, donc la question des "limbes" ne se
pose pas pour eux. L'erreur commise par l'Eglise sur Mc 16,16 a été récemment
rectifiée. Il est regrettable qu'elle n'ait pas avoué avoir fait une grosse
erreur d'interprétation aux conséquences graves dans l'esprit des fidèles; mais
pas dans l'au-delà …
Dieu ne choisit pas à la place de l'être
humain. Ce bébé (ce fœtus aussi) est un être humain et il a sa liberté. Il
l'utilise à sa mort et choisit d'aller avec Jésus, sa découverte, vers le Père,
ou non. Le temps du purgatoire n'a pas, pour lui, de raison d'être.
Celui qui meurt a d'abord un choix à faire: avec Jésus vers le Père, ou
non. S'il choisit d'aller vers le Père, il passe par une purification qui
dépend de sa vie terrestre, de ses œuvres.
C'est la foi qui sauve; c'est notre état
d'imperfection qui nécessite la purification
La foi conditionne notre entrée au paradis;
nos œuvres conditionnent notre purgatoire.
Le Martyr pour le Christ cumule en un acte
la foi et la purification de ses œuvres qui ont précédé son martyre.
Vous trouverez aussi ces
notions dans le site http://www.nde-au-dela.fr
Attention Humaine, j'emploie un vocabulaire terrestre ("d'abord")
pour faire comprendre. Dans l'au-delà, pas de temps, pas de lieu
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