mardi 3 février 2015

UN MIRACLE DE PADRE PIO EN FORME DE NDE

               > Jésus entre et leur dit: « Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L'enfant n'est pas morte: elle dort « Mais on se moquait de Lui <  Marc 5,39-40a
     Comme font tant de prêtres qui refusent les NDE/EMI (expérience de mort imminente). Jésus parlait clair, l'enfant a eu une NDE incursion dans l'ombre de la mort (Luc 1,79) appelée dans Youcat (n°337) zone de la mort.
  Je vous offre la plus belle NDE que je connaisse, reçue dans l'Eglise catholique!

DOCUMENT FAISANT PARTIE DES MINUTES
DU PROCÈS EN CANONISATION
DE PADRE PIO

Cher Père,
Vous m’avez demandé un résumé écrit au sujet de l’évidente protection dont j’ai été l’objet en Août 1958, pendant la guerre d’Algérie.
   J’étais, à ce moment-là, au service de santé des armées. J’avais remarqué qu’à chaque moment important de ma vie, Padre Pio qui m’avait pris en 1955 comme fils spirituel, me faisait parvenir une carte m’assurant de sa prière et de son soutien. Tel fut le cas avant mon examen de l’Université Grégorienne de Rome, tel fut le cas au moment de mon départ à l’Armée, tel fut le cas au moment où je dus rejoindre les combattants d’Algérie.
   Un soir, un commando F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérienne) attaqua notre village et je fus bientôt maîtrisé et mis devant une porte avec cinq autres militaires et là, nous fûmes fusillés. Je me souviens que je n’ai pensé ni à mon père, ni à ma mère dont j’étais pourtant le fils unique mais j’éprouvais seulement une grande joie car « j’allais voir ce qu’il y a de l’autre côté ». J’avais reçu, le matin même, une carte de la part de Padre Pio avec deux lignes manuscrites : « La vie est une lutte mais elle conduit à la lumière » (souligné deux et trois fois).
   Immédiatement, je fis l’expérience de la dé-corporation. Je vis mon corps à côté de moi-même, couché et sanglant au milieu de mes camarades tués, eux aussi. Et je commençai une ascension curieuse dans une sorte de tunnel. De la nuée qui m’entourait, émergeait des visages connus et inconnus. Au début, ces visages étaient sombres ; il s’agissait de gens peu recommandables, pécheurs, peu vertueux. À mesure que je montais, les visages rencontrés devenaient plus lumineux.
   Je m’étonnais de ce que je pouvais marcher… et je me dis que, pour moi, j’étais hors du temps, donc déjà ressuscité… Je m’étonnais de voir tout autour de ma tête sans me retourner… Je m’étonnais de n’avoir rien ressenti des blessures occasionnées par les balles de fusils… et je compris qu’elles étaient entrées dans mon corps tellement vite que j’avais pu ne rien sentir.
   Subitement, ma pensée s’envola vers mes parents. Immédiatement, je me suis trouvé chez moi, à Annecy, dans la chambre de mes parents que je vis dormir. J’essayais de leur parler, sans succès. J’ai visité l’appartement notant le changement de place d’un meuble. Plusieurs jours après, écrivant à ma mère, je lui ai demandé pourquoi elle avait déplacé ce meuble. Elle m’écrivit en réponse : « Comment le sais-tu ? ».
   J’ai pensé au Pape Pie XII que je connaissais bien (j’étais étudiant à Rome) et, de suite, je me suis trouvé dans sa chambre. Il venait de se mettre au lit. Nous avons parlé par échange de pensées, car c’était un grand spirituel.
   J’ai continué mon ascension jusqu’au moment où je me suis trouvé dans un paysage merveilleux, enveloppé d’une lumière bleutée et douce… Il n’y avait pourtant pas de soleil « car le Seigneur est leur lumière… » comme dit l’Apocalypse. J’ai vu là des milliers de personnes, toutes à l’âge de trente ans à peu près, mais j’en rencontrais quelques unes que je connaissais de leur vivant… Telle était morte à 80 ans… et elle semblait en avoir 30…telle autre était morte à 2 ans…et elles avaient le même âge…
   J’ai quitté ce « paradis » plein de fleurs extraordinaires et inconnues ici-bas. Et je suis monté encore plus haut...Là, j’ai perdu ma nature d’homme et je suis devenu une « goutte de lumière »
   Je vis beaucoup d’autres « gouttes de lumière » et je savais que telle était Saint Pierre, telle autre Paul ou Jean ou un apôtre, ou tel saint…
   Puis je vis Marie, merveilleusement belle dans son manteau de lumière, qui m’accueillait avec un sourire indicible… Derrière elle, il y avait Jésus, merveilleusement beau, et derrière, une zone de lumière dont je savais qu’elle était le Père, dans laquelle je me suis plongé…
   J’ai ressenti là l’assouvissement total de tout ce que je pouvais désirer…J’ai connu le bonheur parfait…et brusquement, je me suis retrouvé sur terre, le visage dans la poussière, au milieu des corps sanglants de mes camarades.
   Je me suis rendu compte que la porte devant laquelle je me trouvais, était criblée par les balles qui m’avaient traversé le corps, que mon vêtement était percé et plein de sang, que ma poitrine et mon dos étaient maculés de sang à moitié séché, un peu visqueux …mais que j’étais intact. Je suis allé voir le commandant dans cette tenue. Il vint à moi et cria au miracle. C’était le commandant Cazelle, aujourd’hui décédé.
   Cette expérience m’a beaucoup marqué, on s’en doute. Mais lorsque, libéré de l’Armée, je me rendis auprès de Padre Pio, celui-ci m’aperçut de loin dans le salon Saint-François. Il me fit signe de m’approcher et me donna, comme d’habitude, un petit signe d’affection. Puis il me dit ces simples mots : « Oh ! que tu as pu me faire courir, toi ! Mais ce que tu as vu, c’était très beau ! ». Et il borna là son explication.
   On comprend maintenant pourquoi je n’ai plus peur de la mort… puisque je sais ce qu’il y a de l’autre côté.

      Père Jean Derobert

jeudi 18 décembre 2014

Mt 1,19 Dt 24,1

                Le commentaire de la TOB est exact: " Aucun texte de l'AT ne peut justifier le caractère secret de cette répudiation: au contraire pour être légale, celle-ci doit être scellée par un certificat officiel".
         Dans L'enfance de Jésus par Joseph Ratzinger Benoit XVI p.62 (Joseph) "doit supposer que Marie a rompu leurs fiançailles et – selon la Loi – il doit l'abandonner; à cet égard, il peut choisir entre un acte juridique public et une forme privée". Mais alors Joseph l'abandonne à la lapidation puisqu'elle est enceinte.
         Ces considérations viennent bien d'humains masculins. Femme, même si je n'ai pas connu d'homme suivant l'expression consacrée biblique, j'ai évidemment une autre approche. Et aussi parce que j'ai travaillé comme  ingénieure-mathématicienne dans le débugging de programmes informatiques compliqués. Ce n'est pas une révélation; mais si Jésus m'a demandé de mettre cette explication sur ce blog, ce n'est pas sans raison! Et je ne Lui demande jamais le pourquoi. Il est Dieu et moi…
         D'après Dt 24,1 le mari qui trouve chez sa femme un défaut qu'il ne pouvait connaître avant de s'unir à elle, avait le droit de la répudier. J'imagine qu'un motif devait être donné qui corresponde à une loi coutumière non détaillée par écrit. Et les prêtres n'allaient probablement pas examiner la femme pour en faire le constat quand celui-ci était très intime! Une malformation par exemple!
         Joseph pouvait inventer un motif intime jamais vérifié qu'il aurait découvert dans l'acte sexuel, et le bébé à naître était cependant justifié. Le "secret" porte non sur l'acte de répudiation mais sur le motif invoqué.
Dieu lui a donné une autre solution: prendre sa femme chez lui et partir à Bethléem pour cacher une naissance normale mais un peu prématurée.
Je vais plus loin. Et si Dt 24,1 avait été prévu par Dieu pour justifier Joseph et la conception virginale de Jésus? Mais là je fais œuvre d'éxégète!

debugging: rechercher tout ce qui peut faire chuter un programme dans son exécution pour corriger d'avance les erreurs de programmation apparaissant avec des données un peu 'tordues' que les clients peuvent imaginer



dimanche 2 novembre 2014

Prière de feu

         Texte écrit en 2008                     en italique quelques précisions

Il y a quelques années, je ne saurais dire quand car je n'ai jamais écrit mes expériences spirituelles au moment où elles ont eu lieu; j'ai appris beaucoup plus tard par un livre d'Olivier Clément que cette expérience spirituelle forte était connue des mystiques et s'appelait " prière de feu". Quelques jours après Pâques, j'ai été emportée dans la Trinité. Comme par une grosse vague de fond un jour de mer très agitée. Je peux faire cette comparaison car je m'étais baignée en Bretagne, sans que personne ne me prévienne du danger. J'ai été brutalement emportée puis plaquée contre le rocher où j'ai pu m'accrocher. Une force inouïe et saisissante. Cette force de Dieu qui m'a roulée, catapultée dans la Trinité, c'était l'Esprit Saint. Et j'ai connu, mystiquement, le brasier de la Trinité. C'est là où, ayant abandonné notre existence terrestre, nous sommes destinés à vivre. Dans cet amour brûlant de l'échange entre le Père et le Fils. Dans un micro-onde la chaleur vient du frottement des molécules. Dans la Trinité, la chaleur vient de la force de cet échange, force qui est le Saint Esprit. Dieu nous offre un avenir d'étincelle. Si les hommes savaient! Leur vie ne serait-elle pas transformée? Il n'y a même plus de souffrance de l'attente! Plus qu'un désir d'être prête par la densité de mon amour. Etre cette gerbe d'étincelle qui jaillit au feu d'artifice.


dimanche 26 octobre 2014

Les impatiences de Jésus

 Méditation sur les textes de la messe écrit le 21/10/10   
          Eph 3,14-21    Luc 12,49-53

          Jésus manquerait-Il de patience? Ses impatiences prouvent qu'Il est un homme, un être masculin, et qu'Il a les qualités et les défauts de tout être masculin. Qu'Il a du, lui aussi, apprendre la patience. Dans Marc 8,13 Il a planté là les pharisiens qui demandaient "un signe" ! Pourquoi sommes-nous surpris que l'Incarnation de Dieu le Fils ait exprimé non pas un personnage lisse, mais un véritable humain qui a du apprendre pour comprendre l'obéissance patiente à son Père? La sainteté de Jésus n'est pas la perfection que nous imaginons, mais la pleine > réalisation en Lui de la puissance de Dieu < C'est pourquoi le Père > L'a comblé jusqu'à retrouver la plénitude de Dieu < dans la Résurrection.

vendredi 10 octobre 2014

Luc 1,26-38

              « Nous ne permettons pas du tout aux femmes d'entrer à l'intérieur de nos limites car il n'est pas possible de marcher sur des charbons ardents en gardant les pieds intacts (Pr 6,27-28) ou de toucher de la poix sans en être englués (Si 13,1) « (Coutumes de Chartreuse 12° siècle)
     Cette façon de penser au sujet des femmes a orienté complètement la façon de construire une réflexion sur la Vierge Marie, notamment sur sa virginité et son accouchement d'un fœtus qu'elle appellera Jésus. Leur horreur des relations entre hommes et femmes, dont eux-mêmes sont issus pourtant, fait penser à la contrainte musulmane de la burka.
       Ez 7,14 (Luc 1,31) >la jeune femme est enceinte< présent et non futur
                            Luc 1,36 >Elisabeth est aussi enceinte< présent
L'ange ne lui annonce pas qu'elle est enceinte car Dieu respecte la liberté de Marie. St Bernard écrira: voudra-t-elle ou non? dans un magnifique texte poétique. La question posée par Marie est limpide: comment puis-je être enceinte maintenant alors que je ne connais pas d'homme en ce moment même? L'ange lui répond au futur, en attente de la réponse de Marie.
            Bien des théologiens ont imaginé que Marie avait fait vœu de virginité mais le présent grec indique un état. Le refus de la femme-mère a conduit les chefs de l'Eglise à n'élever sur les autels, pendant des siècles, que des vierges. Ou des martyres choisies par Dieu! L'idée que la virginité se mesure à un hymen intact, est si prégnante chez beaucoup de théologiens qu'ils ne peuvent comprendre que Jésus est un vrai humain né par les voies humaines les plus naturelles, expulsé dans son habitacle fabriqué par Marie. Tous les fœtus arrivent avec ce qui a été leur habitacle et Jésus a du briser en plus l'hymen de sa mère. A les écouter, on croirait presque qu'Il serait arrivé tout langé dans la mangeoire!
    Dans Jn et 1 Jn nous avons une précision que brusquement m'a fait voir  l'Esprit Saint, à laquelle je ne m'attendais pas du tout!
     Jn 19,34 Du centre de Jésus est sorti l'eau et le sang, comme du centre de Marie est sorti l'eau et le sang enveloppant le nouveau-né. L'eau et le sang L'ont accompagné à la naissance comme à sa mort.
      1 Jn 5,6 > C'est Lui qui est venu par l'eau et par le sang, Jésus Christ, non avec l'eau seulement mais avec l'eau et le sang <
      La souffrance de l'accouchement est attribuée dans Gn 3,16 à la transgression du premier couple. Marie a-t-elle été épargnée? On peut le penser, mais rien ne permet de l'affirmer ou de le nier. Ce qui est sûr, c'est que son hymen a été brisé par Jésus sans qu'elle en ressente la moindre douleur: c'est évident parce que Dieu est inattendu, certes, mais ses actions ne sont pas illogiques!


vendredi 12 septembre 2014

Que se passe-t-il dans l'ombre de la mort?

       Hier soir sur France 2 un chercheur nous a présenté sa «start-up«. Une petite merveille d'électronique qui, implantée, permettrait aux aveugles de voir. Les premiers essais semblent prometteurs et naturellement il a besoin d'argent pour continuer. Il souhaite pouvoir entrer en bourse. Ce chercheur a avoué à la caméra qu'il se sentait plus à l'aise dans son travail de recherche, de mise au point et même d'essais, que devant une assemblée d'analystes financiers qui devaient juger de l'intérêt d'investir dans son invention.
     Pour les décider, il a donc testé la première élaboration sur une personne aveugle. Mais pas un aveugle-né, une femme devenue complètement aveugle depuis quelques dizaines d'années. Pourquoi pas un aveugle-né? parce qu'il n'aurait pas pu dire ce qu'il voit, que ce soit pas encore très visible à cause de l'imperfection d'un système en cours d'élaboration, ou que ce soit très reconnaissable pour n'importe quel voyant normal. Pour le dire il faut le connaître. Avec son système un aveugle-né verrait quelque chose qui bouge, ou son chien qui court, pour un cycliste qui roule. La personne qui a fait les tests voit un cyclise rouler car elle a eu la vision d'un tel cycliste quand elle était voyante. Que fait le bébé quand il explore ses pieds? Il constate que ce ne sont pas des mains!
    De même, les émistes racontent beaucoup sur leur EMI-NDE. Ils en ont besoin pour se libérer de ce qu'ils ont vu, entendu, mais sont hors d'état de le raconter dans la vérité du concret. Ils racontent des images qui l'évoquent mais jamais le réel. C'est impossible!
   Nous sommes dans la situation d'un membre d'une tribu isolée sur une petite île sablonneuse et plate que, par un coup de baguette magique, on plonge un court moment dans le grand canyon du Colorado. Par quel moyen peut-il l'expliquer à ceux qui vivent avec elle dans cette île? Elle peut parler d'une vague très haute de la couleur du soleil couchant! Et encore est-elle plus proche de la vérité concrète que nous ne pouvons le faire!
    Aussi il ne faut pas croire tels que les récits des émistes, mais il faut écouter les idées qu'ils en tirent, les conclusions auxquelles ils arrivent, voir le changement qu'il y a eu chez eux etc… Ce sont des récits en forme de paraboles faits pour faire réfléchir ceux qui les entendent, les lisent.

    Leurs convergences manifestent un vrai réel que nous découvrirons tous à notre mort définitive. Mais pas avant!

dimanche 13 juillet 2014

Vos cheveux sont tous comptés

                 Souvent j'ai dit «Jésus et moi vivons en couple« 
Voici une langue plus affûtée qui explique beaucoup mieux ce que cette expression signifie
               De Dom Vital Lehodey Abbé à la Trappe de Bricquebec mort en 1948
Cité par Magnificat sous le titre: Vos cheveux sont tous comptés
         «  Dieu possède, en son intelligence infinie, le secret de pourvoir sans peine aux plus menus incidents comme aux évènements les plus graves. C'est au point que > tous nos cheveux sont comptés et il n'en tombe pas un seul sans la permission de notre Père qui est aux cieux< N'y a-t-il rien d'insignifiant comme la chute d'un de nos cheveux? Cependant Dieu y pense. A plus forte raison, j'ai faim, Dieu y pense; j'ai soif, Dieu y pense; j'entreprends un travail, Dieu y pense; je dois choisir un état de vie, Dieu y pense; dans cet état, certaines difficultés se rencontrent, Dieu y pense; pour résister à telle tentation ou remplir tel devoir, j'ai besoin de telle grâce, Dieu y pense; dans le cours de mon voyage vers l'éternité, il me faut le pain quotidien de l'âme et du corps, Dieu y pense; quand arriveront mes derniers jours, un redoublement de grâces me sera nécessaire, Dieu y pensera; me voici sur mon lit de mort, à mon dernier soupir, si on ne vient à mon secours, je suis perdu, Dieu y pense. Et ainsi, moi qui ne suis qu'un atome insignifiant dans le monde, j'occupe jour et nuit, sans cesse et partout, la pensée et le cœur de mon Père qui est aux cieux. «

         Et Jésus est l'auto-expression du Père (Romano Guardini)