mercredi 7 décembre 2011

Aperçu sur l'ombre de la mort

> Ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts…ils ne peuvent plus mourir…ils sont fils de Dieu, héritiers de la Résurrection …les morts doivent ressusciter < (Luc 20,35-37 traduction liturgique)
En faisant sauter les incidentes, il ressort du texte de Luc que tous les humains ressuscitent et parmi eux il y a ceux qui sont fils de Dieu, héritiers de la Résurrection et ne meurent plus. Ceux qui ne sont pas fils de Dieu parce qu'ils ont consciemment refusé de l'être, dans l'ombre de la mort, connaissent ce que l'Apocalypse appelle > la seconde mort < (Ap 20,14-15)
> L'astre d'en haut nous visite pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l'ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix < (Luc 1,78-79 traduction liturgique)
Ces ténèbres qui sont, à nous baptisés, notre condition à notre mort terrestre, sont notre ignorance et les traces de nos péchés. Ignorance, car même le meilleur théologien, le mystique le plus favorisé, n'ont pu accéder à la connaissance de Dieu pleine et entière. L'astre d'en haut, le Messie qu'annonce Zacharie, c'est le Fils de Dieu incarné, Jésus, le premier ressuscité, qui va dissiper une partie de notre ignorance, dans l'ombre de la mort. Notre pleine connaissance de Dieu adviendra plus tard, à notre divinisation dans le Monde de la Résurrection, quand nous Le verrons face à face.
Ces ténèbres sont aussi les traces de nos péchés. St Augustin hésita longuement avant de se faire baptiser, car cela l'obligeait à lâcher son habitude de fréquenter des femmes. Il a eu grand peur de mourir auparavant et d'aller en enfer! Car il pensait que seuls les baptisés morts en état de grâce allaient au paradis. Sa formule qui a encombré l'Eglise pendant des siècles: « hors de l'Eglise point de salut « est issue de ces atermoiements!
Les vices, les défauts des baptisés ne sont pas supprimés par le sacrement de réconciliation. S'ils l'étaient, la terre serait proche du paradis! Il y a donc pour chacun, le plus proche de Dieu soit-il, une purification onéreuse à subir dans l'ombre de la mort. Appelé "purgatoire". Seuls ceux qui ont accédé de leur vivant à un amour parfait pour Dieu n'en ont pas besoin: les martyrs dans le don total qu'ils font.
Et ceux qui, dans l'ombre de la mort, découvrent par Jésus la réalité de Dieu, qui acceptent de Le reconnaître, de se reconnaître infime créature et veulent apprendre à L'aimer, ont la possibilité de choisir Son dessein sur eux et de rejoindre le chemin des baptisés. Ils peuvent aussi, consciemment, refuser d'être fils de Dieu et la seconde mort les attend.

samedi 26 novembre 2011

Foi intellectuelle Foi confiance Foi mystique

Le mot "foi" a deux définitions
« Démarche de l'intelligence à qui une parole ou des signes permettent d'accéder à des réalités qu'on ne voit pas: foi intellectuelle.
Confiance qui s'adresse à une personne "fidèle" et engage l'homme tout entier : foi confiance « (Vocabulaire de théologie biblique X.L.Dufour)
Et foi mystique qui s'appuie sur des réalités vues, perçues, sans équivoque, envoyées par « les deux mains « du Dieu-Trinité, Jésus et l'Esprit Saint. (St Irénée)
Je voudrais illustrer ces trois définitions par une allégorie. Notre intelligence nous fait penser que nous avons Dieu en nous puisqu'Il est Celui qui nous crée en permanence, c'est une démarche intellectuelle.
Foi intellectuelle
Nous avons une rate en nous. Les chirurgiens l'ont dit, mais nous ne l'avons pas vue, cela reste un savoir intellectuel.
Foi confiance
Quand le médecin diagnostique un problème grave à notre rate et qu'une ablation partielle est indispensable, nous prenons conscience de l'existence de notre rate. Nous faisons confiance au médecin et confiance aussi au chirurgien.
Foi mystique
Si on ne nous insensibilise que partiellement pour l'opération nous pouvons voir son déroulement en direct. Quand le chirurgien nous montre le morceau abimé de notre rate, nous avons l'expérience de cet organe qui, au départ, n'avait pour nous qu'une existence intellectuelle.
Nous pouvons alors expliquer notre expérience et situer, pour ceux qui n'ont pas de connaissances médicales, l'endroit où la rate est située etc … Si nos interlocuteurs nous écoutent, ils vont passer de la foi intellectuelle à la foi confiance.
La foi intellectuelle est fragile car elle est à la merci de beaux parleurs. C'est ce qui est arrivé aux Corinthiens que St Paul a rattrapés par le récit de son expérience mystique. Et ils lui ont fait confiance. St Bernard de Clairvaux avait raison de vouloir appuyer l'Eglise sur l'expérience mystique et le développement intellectuel qui s'en suivait. Orientation que les orthodoxes ont gardée.
La foi intellectuelle a été balayée par le siècle des lumières. L'Eglise romaine a retrouvé avec Jean-Paul II l'importance de l'expérience mystique et sans doute va continuer à la prendre en compte.

mercredi 9 novembre 2011

Phoebé, notre soeur, diakonos de l'Eglise de Cenchrées

Quand j'étais jeune, les personnes qui portaient le même nom et habitaient le même appartement n'avaient pour lien que la même porte d'entrée et le même repas du soir où elles arrivaient en ordre dispersé. Seule ma mère parlait, beaucoup, personne n'écoutait et chacun repartait de son coté. Mes seuls échanges de paroles? En classe et, seules sorties autorisées, le scoutisme à partir de 15 ans où je ne parlais guère. Très douée en maths, je me suis fait expulser des cours de français qui ne m'intéressaient pas et si j'ai lu beaucoup petite, j'ai stoppé à 13 ans. Ma «formation littéraire« s'est arrêtée aux dictées-questions. La philo, pas au programme!
Lire la Bible en continu, oui. Mais apprendre à sortir les idées d'un texte, à faire des rapprochements entre deux textes, à se pencher sur les mots, à émettre des réflexions «profondes«, passé 70 ans c'est trop tard. Aussi ce que j'écris ne vient pas de moi. Cela jaillit en moi comme autrefois la solution d'un problème dont je venais de lire l'énoncé.
L'Esprit Saint est ma source. Mais c'est moi qui suis le goulet d'étranglement. D'où les lacunes dans mes articles.
Quand j'ai écrit le 2/12/10 l'article sur les femmes dans 1 Cor, il ne m'est pas venu à l'idée de chercher si, dans St Paul, il y avait une mention explicite d'un femme «diakonos« comme étaient dits Paul, Apollos, Tychique ou Epaphras (note de la TOB de Rm 16,1). Mais l'Esprit Saint, toujours fidèle à sa mission, me l'a mise sous les yeux. Samedi 5/11, le premier texte de la messe était Rm 16,3-9… '3'
Rm 16,1-2 n'a pas échappé à mon regard! > Phoebé, notre sœur, diakonos de l'Eglise de Cenchrées …< Evidemment l'Eglise qui aligne plusieurs noms de collaborateurs animant l'Eglise de Rome, saute par-dessus le nom de Phoebé, diakonos: une femme! Pour écarter les femmes de la charge diaconale, elle supprime volontairement ces deux versets de son texte liturgique et fait une lecture erronée de 1 Cor comme l'Esprit Saint me l'a montré (volontairement ? ou non?).
De même dans l'article du 25/04/11 où j'ai montré que Jésus avait nommément désigné un humain masculin pour Le représenter dans les sacrements, j'aurais du parler du sacrement de réconciliation, institué au lavement des pieds.
Si Dieu m'a choisie comme secrétaire, ce n'est pas parce que je suis particulièrement douée pour ce travail (cf Dt 7,7) mais parce qu'Il a la liberté de choisir une de ses créatures. Il m'a voulu théodidacte pour m'enseigner à sa façon, sûr ainsi que du savoir intellectuel ne pourrait interférer avec ses messages, toujours inopinés!

jeudi 27 octobre 2011

Dialogue interreligieux ou dialogue avec les religions?

Le Frère dominicain Thierry-Marie Courau, nouveau doyen de la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris, était l'invité du Frère Philippe Jeannin au Jour du Seigneur du dimanche 23/10/11. Le Frère a beaucoup insisté sur la formulation «dialogue avec les religions« incluant le bouddhisme dans les religions, lui qui a beaucoup étudié la littérature bouddhiste et dialogué avec eux. La définition du Robert, «religion: reconnaissance par l'être humain d'un principe supérieur de qui dépend sa destinée« est obsolète. Les bouddhistes insistent sur l'absence de ce principe dans leurs rites et pratiques. Croire en un dieu ou des divinités n'est que pour des personnes de spiritualité inférieure.
Le journaliste de l'émission Etienne Jacquemart, pose la question: «Que risque-t-on dans ce dialogue?« La réponse est claire, «l'amour«. Le Frère Thierry-Marie a beaucoup parlé de l'amour, mais c'est un amour humain pour tous, comme le pratiquent des bouddhistes en Occident. J'ajoute que les bouddhistes cherchent par des gestes d'amour et de paix, à augmenter leur karma, càd à accumuler des mérites afin de ne pas connaître l'atroce réincarnation. (cela fait penser à ce qu'on disait aux enfants au 19° siècle) Le Frère n'a pas une seule fois invoqué Dieu ou le Saint Esprit en parlant autant de l'amour. L'amour dont il a parlé n'a-t-il donc pas besoin de Dieu pour être?
Que risque-t-on? Des exemples: Un Frère cistercien: «la méditation chrétienne, c'est comme la méditation bouddhiste avec Dieu en plus«. Je dirai, on regarde Dieu en soi mais on regarde surtout soi en soi, puis Soi en soi!
Frédérico Procopion, bénédictin, s'est converti au bouddhisme en assistant à la première réunion d'Assise. Il a entendu un sutra qui parle de l'amour universel: «Un sage chérit tout chose vivante« Il est 'abbé' du temple bouddhiste à Paris.
Eric Vinson, directeur de la rédaction de la revue «Prier«, partagé entre la culture catholique de sa mère et bouddhiste de son père, compare la déesse Tara à la Vierge Marie. Car Tara était une personne qui est devenue divinité et elle peut être proposée comme appui pour la méditation des peu avancés. A la suite de cette émission bouddhiste, il a été remercié par la revue.
Le Frère Pierre François de Béthune, moine bénédictin, déclare avoir profondément renouvelé sa pratique spirituelle chrétienne. En effet, il a appris la cérémonie du thé pour qu'elle le transforme, car on y est dépouillé de tout retour sur soi pour aller vers l'éveil.
Le Frère bénédictin Benoit Billot dans son livre «Comment peut-on être chrétien?" quand on suit la voie bouddhiste? Simple, il reste catholique car c'est sa culture d'origine…la foi?
Je n'ai pu relever que ceux que l'émission bouddhiste de France2 de ces dernières années ont mis en avant. Il s'agit toujours d'intellectuels dont la foi est, était, basée sur l'étude intellectuelle. «Ils pensent, ils réfléchissent Dieu, mais ils ne Le vivent pas!" (mon journal du 25/10/11)
Frère Aloïs de Taizé dans La Croix du 30/5/09 , à propos des moines bouddhistes:
«Mais comment tiennent-ils sans croire en un Dieu personnel? Leur engagement implique une solitude extrême. Nous, nous nous adressons à Dieu en Lui disant «TU«. Empli d'un nouvel émerveillement pour la Révélation apportée par le Christ, je me suis dit: n'est-il pas urgent, pour nous les chrétiens, de montrer par notre vie que l'Esprit Saint est agissant?"

jeudi 13 octobre 2011

Révélation et révélations

Jésus est révélation de Dieu faite homme, et ainsi, elle nous est accessible. On est passé des explications sur Dieu dans le Premier Testament à la Révélation totale. Mais cette Révélation nous a été transmise par des témoins, comme pour le Premier Testament: elle est passée par un goulet d'étranglement. Aussi Jésus nous a promis que ce qui leur aurait échappé, ce qu'ils n'ont pas vu comme important, nous serait transmis par le Saint Esprit, en passant par-dessus la littéralité des textes. Le Saint Esprit fait donc, en corrélation avec Jésus, des petites «révélations« (dites privées) qui appuient sur un point encore peu ou pas compris, sans jamais modifier les textes bibliques eux-mêmes. L'Evangile de Jean, les lettres de Saint Paul relèvent de ce type de révélation et leur importance est telle qu'ils ont été joints aux trois premiers Evangiles; ainsi aussi, les Actes des Apôtres qui sont un récit des premières chrétientés et les diverses lettres de Pierre, Jude, Jean l'Apôtre et l'Apocalypse. Les écrits de la Révélation sont clos pour l'Eglise catholique, choisis par leur reconnaissance par l'ensemble des chrétientés, mais il ne faut pas négliger les révélations privées et le travail de réflexion des théologiens, à partir du moment où ils sont validés par l'ensemble de l'Eglise. Même venant de femmes!

vendredi 30 septembre 2011

Evolution: hasardeuse ou dirigée?

Le hasard a bon dos! Pour tout évènement que nous n'avons pas prévu et que nous n'aurions même pas pu prévoir si nous l'avions voulu, nous le lui attribuons. Si cet évènement est particulièrement heureux, bien venu, nous l'attribuons à la Providence ou à YHWH . Et s'il est catastrophique, nous avons aussi tendance à l'attribuer à Dieu. A moins que nous n'attribuions à Dieu que les heureux et les autres… au hasard!
Le hasard dans ce sens-là n'existe pas! Enfin, pas comme cela. Il est la résultante d'une infinité d'actions dans le temps et dans l'espace que nous ne pouvons pas calculer. Prévoir le temps à quelques jours, sur une contrée, demande une énorme puissance de calcul à partir d'un réseau dense d'informations. Alors, savoir pourquoi telle maladie tombe sur telle personne! Seule, la puissance de Dieu le sait car elle englobe tous les évènements dans le temps et dans l'espace.
Quand la création est sortie de Dieu, elle était munie de lois primordiales, immuables, pour lui permettre d'évoluer. Cette évolution était donc, à la fois dirigée par son Créateur, et par ce « hasard «. La sélection naturelle a joué pour ne garder que ce qui était le plus adapté aux lois secondes issues des lois primordiales. Nous arrivons à découvrir ces lois secondes de plus en plus complexes en nous rapprochant des lois primordiales, mais sans jamais atteindre celles-ci.
Quand l'évolution de la création a fait émerger les primates supérieurs, un groupe s'est révélé plus industrieux que les autres, plus adaptés, donc dominants. Dieu l'a choisi pour le prédestiner à devenir des humains. Il leur a fait effectuer un saut qualitatif en leur donnant de son Être, ce qui en ferait son image: la liberté. Et, pour lui donner la possibilité de l'exercer, Il y a joint la capacité de se regarder, de se réfléchir, d'aimer un autre en tant qu'autre.
> Ceux que d'avance Il a connus, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin que Celui-ci soit l'ainé d'une multitude de frères; ceux qu'Il a prédestinés, Il les a aussi appelés; ceux qu'Il a appelés, Il les a aussi justifiés; et ceux qu'Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés < (Rm 8,29-30)
Dieu veut se faire connaître, aimer par des humains libres de leur choix de L'aimer ou de se > détourner de Lui < C'est pourquoi aucun être humain n'est privé de l'usage de cette liberté; ce peut être dans la vie terrestre ou après que nous l'ayons quittée.
C'est une partie du message que Dieu m'a donné et que vous trouverez sur le site
http://www.nde-au-dela.fr

mardi 6 septembre 2011

Mais vous jugez !!!!!!!!

Il est impossible de fermer les yeux sur le comportement de quelqu'un. Car alors c'est se forger une idée de la personne et mettre ses relations avec elle dans l'imaginaire. Ce qui ne peut qu'amener des problèmes. Il ne faut pas non plus classer en bien et en mal la façon habituelle d'être de quelqu'un ou son métier.
Le métier par exemple. Celle qui a été quelques années ma voisine vivait de prostitution, de façon légale. Il n'y a pas plus de mal à dire "elle est prostituée" que d'une autre, "elle est comptable". Combien estime indigne d'un chrétien de dire: il est autoritaire ou il est bavard, ou elle est violente! Mais l'autoritaire peut se révéler excellent meneur d'hommes, alors que le bavard noue des relations très facilement avec des inconnus et la violente est à même de prendre à bras le corps les problèmes pour les résoudre.
Nous recevons chacun notre tempérament et nous avons à en tirer notre sainteté, la nôtre, pas celle du voisin. Si nous n'acceptons pas le tempérament du voisin, celui des personnes que nous sommes amenés à côtoyer, il n'y a aucune chance qu'elles acceptent le nôtre. L'important c'est de "faire avec". Et de ne pas prendre pour des "blessures", les frottements qui ne peuvent manquer d'arriver.
Quand l'une d'entre elles nous heurte volontairement souvent, se montre agressive envers nous dans le travail que nous avons en commun, combien partent ou cherchent à partir! "On ne peut rien en faire"! Mais c'est admettre qu'elle ne peut changer d'attitude. Voilà ce que, dans l'Evangile, Jésus appelle "juger".
Accepter les actions dirigées contre nous, agir avec diplomatie et patience pour qu'elle puisse se rendre compte qu'elle fait fausse route, prier pour elle pour que Dieu l'aide à se corriger en orientant son tempérament vers des actions pour, et non contre, le prochain, c'est reconnaître que ce qu'elle est maintenant est provisoire et que c'est, pour elle, le lieu de sa sainteté.
Cette attitude est justement aussi pour nous, le lieu de notre sainteté.

vendredi 19 août 2011

Attendre, mais pourquoi attendre ?

D'après un bon auteur "nous attendons tous quelque chose ou quelqu'un, celui qui n'attend plus rien ni personne est déjà comme mort". Et un croyant attend plus que d'autres puisqu'il attend le retour de Jésus dans la Gloire!
Attendre signifie que nous pensons que notre vie terrestre ne s'arrêtera pas et que demain ne peut être que meilleur qu'aujourd'hui. L'Histoire va vers la Parousie et s'améliore de jour en jour, il est honnête d'en convenir, mais "notre" histoire?
Etre dans l'attente signifie plutôt que nous sommes des éternels insatisfaits, que notre convoitise, même si elle ne s'exprime pas en termes de fortune ou de gloire, nous ronge de l'intérieur. Nous ne comprenons pas que nous ne soyons pas comme nos rêves nous dépeignent et pourquoi Dieu ne nous donne-t-Il pas …. ou ne nous préserve pas ….
Vivre le moment présent dans la création continue du Dieu qui nous fait exister. Etre heureux de la vie que Dieu nous offre, être heureux de sa sollicitude à notre égard, que nous savons dans la foi/confiance en Lui, ce n'est pas être "comme mort". C'est manifester que l'amour de Dieu nous comble, nous remplit de paix. Parce que nous ne scrutons pas l'horizon pour apercevoir le retour de Jésus dans la Gloire. Il viendra, nous en sommes sûrs … quand Il aura envie de venir!
On comprend ceux qui courent aux conférences du Dalaï-Lama. Il enseigne comment être heureux et avoir la paix maintenant, en se contentant de ce qu'on a puisqu'il n'a rien à leur faire attendre.
Les disciples de Jésus pourraient dire au monde qu'être heureux ne les dispensent pas de rechercher, pour les autres, la paix et la joie qu'ils ont en leur cœur maintenant et de travailler à les leur apporter. Le font-ils?
L'Eglise dit vivre en tension entre le temps présent et la Parousie. Ne peut-elle affirmer tranquillement, sans tension, qu'elle sait que Jésus reviendra et que ce sera la fête perpétuelle. Mais qu'elle est là pour le moment présent et que Jésus, en fait, ne l'a pas quittée. Ne nous a pas quittés.
La fête commence aujourd'hui, là où je suis, avec qui je suis, comme je suis, porté(e) par le Christ, le Fils de Dieu, Dieu le Fils. Au lieu d'attendre, profitons-en et invitons tous ceux qui ont l'esprit ouvert à Sa fête.

mardi 12 juillet 2011

Le Dieu de Jésus-Christ ne peut être que trinitaire

C'est une réalité du Dieu de Jésus-Christ qui est refusée tant par les musulmans que par les juifs.

Si Dieu n'est pas Dieu-Trinité, Dieu de relation, Jésus n'est pas Dieu le Fils, l'union des deux natures divine et humaine n'existe pas, donc il n'y pas de communication entre Dieu et les humains dans les deux sens. Pas de relation entre les Personnes divines et les personnes humaines.
Il n'y a pas non plus de Rédemption pour tous, la mort de Jésus n'est pas plus valable pour tous que la mort d'un seul juif à Auschwitz.
Nous restons dans la seule connaissance du Dieu dévoilé au Premier Testament, Celui qui ordonne à des créatures qui n'ont qu'à obéir à ses commandements. Qui ont si peur que le peuple hébreu demande que Dieu ne lui parle pas.
Le Dieu de Jésus-Christ est un Dieu transcendant, par conséquent nous ne pouvons pas comprendre tous ses mystères, tout ce qu'il y a en Lui, sauf la petite partie que Jésus nous en a révélé. Un Dieu d'amour et de relation d'amour qui invite tous les humains à y participer grâce à l'union des deux natures, divine et humaine, en Jésus-Christ. Car tous les humains sont aimés de Lui sans condition.
Dieu unit à Lui le mystique qui garde sa liberté et qui ne disparaît pas en Lui, le Dieu qui l'a choisi et fait tel.

Le Dieu des musulmans est un Dieu compréhensible. Sa transcendance est assurée par deux aspects:
C'est le musulman qui doit agir de telle façon que son Dieu l'aime. En général par l'observance des cinq piliers.
Le musulman ne peut jamais savoir si l'action qu'il a faite va plaire ou non à son Dieu
Alors le mystique musulman cherche par des moyens incantatoires du nom de son Dieu, à disparaître en Lui.

lundi 20 juin 2011

Aimer ses ennemis..... Mt 5,43-44

> Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux < (Mt 5,44)
Il y a deux parties à cette phrase
1) aimez vos ennemis
2) priez pour ceux qui vous persécutent
Il ne faut pas forcer ce que dit Jésus en cherchant à aimer ceux qui nous persécutent
En langage sémitique, les ennemis sont ceux qui nous « font la gueule », qui nous sont antipathiques comme dit Fabrice Hadjadj. Les ennemis sont ceux qui ne sont pas nos amis, et nous avons à les aimer.
Jésus n’a pas dit d’aimer nos persécuteurs. Il faut donc utiliser les moyens utiles pour qu’ils cessent leurs persécutions. Par la discussion si elle est possible, ou en se dérobant à leurs persécutions : c’est bien ce qu’a fait Jésus avec les chefs des juifs. Ou par des moyens légaux. Nous avons à prier pour eux et pour nous, car Il a à pardonner autant à eux qu’à nous : nous sommes pécheurs comme eux, donc aimés de Dieu, nous autant qu’eux.
Mais une fois que leurs persécutions ont cessé, ils se transforment en « nos ennemis » et nous avons à les aimer comme notre prochain.
A la phrase précédente, Jésus cite l’Ecriture : > Vous avez appris qu’il a été dit : tu aimeras ton prochain < Où l’Ecriture en a parlé ? Dans le Lévitique 19,18 > Ne te venge pas et ne sois pas rancunier à l’égard des fils de ton peuple : c’est ainsi que tu aimeras ton prochain comme toi-même < Comme l’expliquera la parabole du bon Samaritain qui va beaucoup plus loin, nous avons à leur rendre service s’ils en ont besoin, et de la meilleure façon possible.
Clarifions aussi > tu haïras ton ennemi < Il n’y a pas littéralement cet ordre dans la Loi, mais haïr a souvent, dans le NT, le sens d’aimer beaucoup moins. Cependant, on trouve dans le Psaume 7,4-5 > si j’ai un crime sur les mains … en laissant échapper celui qui était mon adversaire sans raison < (traduction littérale) fait bien état d’une vengeance qui doit être exécutée.
Ces deux versets Mt 5,43-44 regardés ensemble, insistent pour que nous ne cherchions pas à nous venger de ceux qui nous ont fait du mal ou nous ont persécutés. En allant encore plus loin, en ne refusant pas de leur rendre service quand ils ont cessé leurs comportements agressifs. Comme à tous ceux qui nous sont sympathiques ou antipathiques, car nous en sommes le prochain.

samedi 18 juin 2011

Aide à la méditation de la Passion/Résurrection du Christ

J'ai l'habitude de méditer tous les jours un passage de la Passion/Résurrection du Christ et je l'ai découpée en 44 épisodes que voici:

1 Jésus lave les pieds des Apôtres
Jn 13 1-15

2 Eucharistie
Mt 26,26-29
Mc 14,22-25
Lc 22,14-20
1 Cor 11,23-26

3 Gethsémani : L’angoisse
Mt 26,36-39.42.44
Mc 14,32-36.39.41
Lc 22,39-44

4 Gethsémani : Pierre, Jacques et Jean
Mt 26,37.40-41.43
Mc 14,33.37-38.40
Lc 22,45-46

5 L’arrestation
Mt 26,47-56
Mc 14,43-52
Lc 22,47-53
Jn 18,1-12

6 Interrogatoire chez Caïphe
Mt 26,57-66
Mc 14,53-64
Lc 22,66-71
Jn 18,19-23 (chez Hanne)

7 Reniement de Pierre
Mt 26,33-35.69-75
Mc 14,29-31.66-72
Lc 22,31-34.54-62
Jn 13,36-38 ; 18,15-18.25.27

8 Outrages des juifs chez Caïphe
Mt 26,67-68
Mc 14,65
Lc 22,63-65

9 Interrogatoire chez Pilate
Mt 27,11-25
Mc 15,1-14
Lc 23,2-24 (avec Hérode)
Jn 18,29-40

10 Flagellation
Mt 27,26
Mc 15,15
Lc 23,16
Jn 19,1

11 Outrage de la cohorte. Couronne d’épines
Mt 27,27-31
Mc 15,16-20
Jn 19,2-3

12 Second interrogatoire chez Pilate
Jn 19,4-16

13 Portement de croix
Mt 27,31
Mc 15,20.22
Jn 19,17

14 La chute


15 Simon de Cyrène est requis.
Mt 27,32
Mc 15,21
Lc 23,26
Jn 19,17 (le portage de croix)

16 Rencontre avec les femmes de Jérusalem
Lc 23,27-31

17 Jésus rencontre sa mère


18 Le dépouillement
Mt 27,35
Mc 15,24
Lc 23,34
Jn 19,23-24

19 Le crucifiement
Mt 27,35-44
Mc 15,23-32
Lc 23,33.35-38
Jn 19,18-22

20 « Père pardonne-leur : ils ne savent ce qu’ils font »
Lc 23,34

21 « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis »
Lc 23,39-43

22 Marie est au pied de la croix avec le disciple que Jésus aimait
Jn 19,25-27

23 « Eloï, eloï, lama sabaktani »
Mt 27,46-47.49
Mc 15,34-35

24 « J’ai soif »
Mt 27,48
Mc 15,36
Lc 23,36
Jn 19,28-29

25 »C’est accompli »
Jn 19,30

26 « Père, entre tes mains je remets mon esprit »
Lc 23,46

27 Mort
Mt 27,50-54
Mc 15,37-39
Lc 23,44-47
Jn 19,30

28 Le coup de lance
Jn 19,31-37

29 Descente de croix. Jésus est remis à sa mère
Mt 27,55-56
Mc 15,40-41
Lc 23,49

30 Mise au tombeau
Mt 27,57-61
Mc 15,42-47
Lc 23,50-56
Jn 19,38-42

31 La pierre est scellée
Mt 27,62-66

32 M.Madeleine va au tombeau, la cosmose a disparu et elle en prévient Pierre et Jean
Jn 20,1-2

33 Pierre et Jean vérifient que la cosmose a disparu
Jn 20,3-10

34 Apparition de Jésus à M.Madeleine
Jn 20,11-17

35 Ressuscité, Jésus rend visite à sa mère


36 M.Madeleine revient du tombeau, elle y repart avec des femmes
Deux anges leur annoncent la Résurrection. Certaines s’enfuient
Mt 28,9-10
Mc 16,1-8
Lc 24,1-8

37 M.Madeleine et les femmes vont porter la nouvelle aux disciples.
Jésus leur apparaît sur le chemin du retour du tombeau
Mt 28,8
Lc 24,9-11

38 Pierre retourne au tombeau
Lc 24,12

39 Jésus apparaît à Simon
Lc 24,34

40 Pélerins d’Emmaüs
Mc 16,12-13
Lc 24,13-35

41 Apparitions aux Apôtres
Lc 24,35-49
Jn 20,19-22

42 St Thomas
Mc 16,14
Jn 20,24-29

43 »Je suis avec vous, allez… »
Mt 28,18-20
Mc 16,15

44 Ascension
Ac 1,6-11

lundi 9 mai 2011

Dieu est-Il libre ?

Posée ainsi cette question obtient toujours une réponse sans appel : « Oui, évidemment » ou un haussement d’épaules. En voilà une question idiote ! Si Dieu est Celui qui est au-dessus de nous, transcendant, créateur, comment ne serait-Il pas libre de ses décisions, de ses actions ?
N’est-ce pas Lui qui a créé les humains différents des autres créatures qui s’agitent sur terre, en leur donnant raisonnement et liberté ? Raisonnement : imaginer être un assemblage hasardeux ou Le reconnaître comme son Créateur ingénieux dans l’ajustage de sa personne. Liberté : liberté de croire en Lui, ou non, de L’aimer, ou non, de Le servir, ou non.
Que penser d’un employeur qui demanderait à ses salariés à quelles occupations ils se sont livrés le week-end ? Et qui irait même leur donner son opinion sur elles ? Pourtant il y a bien une répercussion sur le travail de la semaine ; mais ce temps est dit »libre » et bien des batailles syndicales ont eu lieu pour qu’il le reste.
Quelles questions posons-nous à Dieu ? « Pourquoi fait-Il ceci, permet-Il cela ? » Et nous le jugeons avec nos critères à courte-vue parce que, bien sûr, nous sommes quand même plus lucides que Lui.
Et toutes ces questions nous taraudent. Nous argumentons sur ses qualités, ses défauts aussi, que nous n’osons pas qualifier aussi crûment. Nous Lui construisons un personnage, alors que nous sommes bien incapables de nous connaître parfaitement. Nous Lui donnons un rôle à jouer alors que notre entourage assure que nous ne savons pas jouer le nôtre !
Rendez sa liberté à Dieu. Acceptez de ne pas être, vous, celui qui dirige sa vie, celle des autres, celle du monde. Abandonnez-Lui l’organisation de l’univers et arrêtez de contrarier ses plans. Car Il ne désire rien tant que le bonheur de tous les humains, ajusté à chacun. Et à tous ceux qui L’écoutent, Il donne à profusion son Esprit pour se diriger dans l’enchevêtrement des obstacles posés par tant d’autres, pour qu’ils trouvent, avec Lui, leur commune liberté.

lundi 25 avril 2011

Un jour, un homme portait une cruche d'eau

Mc 14,13 > Il envoie deux de ses disciples et leur dit « Allez à la ville ; un homme viendra à votre rencontre portant une cruche d’eau. Suivez-le et là où il entrera … » <
Luc 22,10 > Il leur (Pierre et Jean) répondit : « A votre entrée dans la ville, voici que viendra à votre rencontre un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le dans la maison où il entrera. » <
Mt 26,18 > Allez à la ville chez un tel » < est tout de même plus direct ! Et Jn qui, seul, parle du lavement des pieds, n’en parle pas.
Que fait un homme en ville avec une cruche remplie d’eau ? La corvée d’eau est toujours assurée par les femmes, surtout en ville ! Si cette phrase a été mise dans la bouche de Jésus par deux Evangélistes dont les récits sont assez distincts, c’est qu’elle a une grande importance.
Tertullien :
« Le jour le plus solennel pour le baptême est par excellence le jour de Pâques, alors que s’est consommée la Passion du Seigneur en laquelle nous sommes baptisés. Il ne sera pas absurde d’interpréter en figure ce passage où le Seigneur, pour fêter la Pâque une dernière fois, envoie ses disciples la préparer en disant : »Vous trouverez un homme portant de l’eau » C’est par le signe de l’eau qu’Il indique l’endroit où Il célébrera la Pâque. » (Traité du Baptême 19,1 cité par « Le baptême » de Michel Scouarnec)
Tertullien n’a pas relevé que c’est un HOMME qui apporte l’eau pour le lavement des pieds des disciples et que cette mention de la cruche évoque le lavement des pieds.
Le lavement des pieds qui évoque le baptême tient lieu dans Jn de l’instauration de l’Eucharistie. Ce « détail insolite » d’un homme apportant l’eau dans une cruche a-t-il été relevé ? Le Baptême, l’Eucharistie sont les sacrement essentiels de l’Eglise et Jésus désigne bien par Marc (Pierre) un HOMME pour assurer ce service ; il sera dit « presbytre » par Paul (Luc). Prêtre.

vendredi 15 avril 2011

Ceci est mon corps

Comme il est impossible de mettre un schéma, je vais essayer d’expliquer ce que j’entends par « corps » et « cosmose » La « cosmose » est ce qu’on peut toucher chez un être humain. Le « corps » est composé de la « personnalité » et de l’ »âme ». La « personnalité » se composant elle-même de l’ »esprit » et du « cœur ». Le cœur est le moteur. Voir la description complète sur le site http://www.nde-au-dela.fr Le corps a pour expression sa cosmose, la parure de l’être humain. Quand Jésus prend le pain à la Cène et dit > Ceci est mon corps < c’est bien Lui tout entier. Son corps au sens où je l’ai défini ET la cosmose/pain qui est l’expression de son corps. Qui sera pour nous ensuite la seule expression de son corps. Il s’exprime, ce jour-là, soit par la cosmose qu’ont touchée les disciples, fabriquée par Marie, soit par ce pain. Le vin est le sang versé sur la croix en signe de Nouvelle Alliance, accomplissement du sacrifice sanglant de l’Agneau pascal. Regarder l’hostie consacrée, c’est avoir ce regard des Apôtres sur Jésus et même un regard qui correspond plus à la réalité car c’est un regard d’adoration vers Dieu le Fils. > Qui croque ma chair < (Jn 6,54 traduction Sr Jeanne d’Arc) est tout à fait réaliste, car sa chair le jour où Il l’a dit, était bien l’expression de son corps. Comme l’hostie consacrée que nous pouvons croquer à la messe et qui nous porte dans la vie éternelle.

mardi 12 avril 2011

Que s'est-il passé le Jeudi Saint ?

Quand Jésus m’a renvoyé sur terre alors que le processus de ma mort était engagé, c'est à dire m’a fait connaître une NDE, à 24 ans, je me suis fâchée avec Lui. Je voulais mourir. Et pour me faire revenir à Lui, Il a fait plusieurs tentatives non réussies. Enfin, Il m’a parlé d’une voix chaude de baryton-basse dans une église vide à Madagascar. J’ai alors accepté de Lui signer un chèque vraiment en blanc : à 66 ans, je savais que je ne savais pas où Il m’emmènerait. Cette humilité de Jésus qui s’agenouille devant Judas, j’en ai l’expérience. Quand Jésus entame ce repas du jeudi avec ses Apôtres et quelques disciples (dont Cléopas et sa femme, ceux d’Emmaüs) Il savait que Judas avait l’idée de Le trahir. Il savait que ce serait dans ces jours-là, mais Il ne savait pas quand. Il s’agenouille donc devant les Apôtres pour leur laver les pieds (moi, je pense que Pierre n’est ni le premier, ni le dernier) Il s’agenouille donc devant Judas ; en lui lavant les pieds, Il lui demande de ne pas faire ce péché et lui en offre le pardon. Judas voyait en Jésus un homme qui jouait le rôle du Messie par certains aspects, mais n’était pas le chef de guerre annoncé, et qui en plus s’autorisait à pardonner les péchés ce qui est un blasphème. Judas L’a méprisé, à ses pieds, et là, a pris sa décision de Le livrer, en révélant aux prêtres sa cachette pour la nuit. Pour lui, ce faux Messie ne pouvait qu’empêcher la venue du « vrai Messie ». Jésus échoue. Dans ce cas pourquoi attendre ? Il désigne Judas, lui demande de partir, et décide alors de faire de ce repas, Son repas pascal. Déjà les préparatifs avaient été faits pour le repas du vendredi, sur place. A la fin de ce repas, Jésus prendra en main la coupe d’Elie, coupe que seul le Messie a le droit de prendre, comme me l’ont indiqué les juifs messianiques.

jeudi 24 mars 2011

www.nde-au-dela.fr

Un film fait grand bruit en ce moment, un film de science-fiction. Pourquoi irais-je le voir puisque je connais la réalité ? Qui dépasse la fiction ! Car qui peut imaginer la pensée de Dieu sur notre devenir à notre sortie de notre vie terrestre ? Son dessein, son objectif ? Le passage de la mort au Monde de la Résurrection ne peut que dépasser, submerger notre imaginaire pour une raison simple : il n’y a pas de temps mais cependant des transformations s’y opèrent !
A tous ceux qui, pour n’importe quelle raison, n’ont pas pu, dans la vérité, approcher de la Révélation que Jésus nous a faite de Son Père, une « session de rattrapage » leur est offerte afin qu’ils puissent se déterminer librement sur leur destinée : le Dieu-Trinité ou l’enfer. La Vie du Dieu-Trinité, comme je L’ai expérimentée dans l’extase appelée « prière de feu » (St Cassien)
Comment avoir peur d’un Dieu qui nous offre sa Vie et de son Fils qui nous accueille à notre départ de la terre ? Départ qui peut être définitif, ou provisoire comme dans la NDE.
La révélation privée qui m’a été donnée est connue de nombreux membres de l’Eglise, y compris sa hiérarchie. Elle est écrite, avec les dates d’arrivée, dans les actualités du site http://www.nde-au-dela.fr/
Alors que la mort est souvent agitée pour remplir les lieux de prière, par cette révélation Dieu propose de nous donner la paix à ce sujet.
« C’est du cinéma » exprime bien dans le langage courant que ce n’est pas la réalité. Alors, puisque ce qui est décrit ne nous atteindra pas, on peut le regarder tranquille.
Mais pourquoi avoir peur de la réalité puisque ce qui nous atteindra tous effectivement, est une histoire d’amour entre Dieu et chacun de nous, qui peut, si nous le voulons bien, durer éternellement ?

samedi 19 mars 2011

La tête dans le sable

Le docteur Charbonnier s’étonne qu’il soit si difficile de parler d’un évènement que nous vivrons tous un jour ou l’autre. Un évènement que nous refusons de regarder. Et en refusant d’en connaître les différentes phases, par exemple sur mon site, il continue de nous angoisser. Pareil à l’enfant qui se cache sous ses draps par peur, peur de cette ombre qu’il n’aurait qu’à regarder pour l’identifier et voir disparaître son angoisse. Ces milliers de Japonais morts, disparus dit-on pour cacher ce mot, ont-ils réussi à vous faire penser à la vôtre ?
Médecin anesthésiste, il a l’occasion d’entendre des récits de NDE comme tous ses collègues et les infirmières de salles de réanimation. Mais comment obtenir une preuve scientifique du déplacement de la « personne » sans sa cosmose (*) , de sa capacité de voir, d’entendre ce qui est hors de sa portée de ses yeux, de ses oreilles ? Même quand le cerveau est cliniquement mort ?
Seuls les témoignages peuvent la donner par leur concordance. Le témoignage d’un ami n’est pas plus valable que ceux de milliers de Emistes (*) , identiques.
Le témoignage du technicien de l’armée de l’air, mis sur mon site, qui a pu faire cesser l’électrocution de sa cosmose qu’il voyait tressauter, en communiquant avec son collègue qui ne pouvait s’en douter, met en lumière que les Emistes voient, entendent et communiquent pendant leur NDE.
Les tenants de la localisation de la « personne » dans le cerveau ne peuvent croire à ces milliers de témoignages. Combien de temps a-t-il fallu pour faire admettre la circulation du sang, Molière ?
Ce médecin émet l’hypothèse que la « personne » est à l’extérieur de la cosmose. Mais alors, comment la fait-elle agir en temps habituel ?
Des travaux ont montré que le temps de la décision consciente dans le cerveau de faire un mouvement SUIT d’à peu près 300 millièmes de secondes le temps de l’initialisation du mouvement. (Henri Atlan « La philosophie de l’éprouvette » p.90) Autrement dit la décision consciente ne vient pas du cerveau.
L’idée du Docteur Charbonnier de considérer le cerveau comme un organe au même titre que le foie ou le cœur, çad que greffer un cerveau, si on surmonte cette complexité, ne changera pas la » personne », a mon accord. Mais le corps (*) habite une cosmose DETERMINEE qui est son propre moyen d’expression. Il peut la quitter, c’est ce qui se passe dans la NDE ou dans la mort ; il la retrouvera, complètement renouvelée quand la création toute entière le sera, à la Résurrection générale. Et d’une matière totalement soumise à sa volonté, comme les apparitions de Jésus et de Marie l’ont montré.

(*) voir le site http://www.nde-au-dela.fr pour les définitions de cosmose et corps ainsi que le témoignage du technicien et la révélation privée qui m'a été donnée sur mort/résurrection

vendredi 11 mars 2011

Question sur la souffrance

Qui ne s’est posé la question un jour : comment les martyrs pouvaient-ils supporter les supplices qu’autrefois, les tortionnaires imaginatifs pouvaient infliger ?
Il y a, et des victimes ont pu en rendre témoignage de nos jours, des substances qui endorment la partie du cerveau qui permet de sentir la douleur, et qui sont déclenchées par l’exaltation de la cause défendue ou la foi en Dieu. Mais il y a aussi la vigilance de Dieu envers les humains, son amour qui sait ne pas les laisser les éprouver au-delà de leurs propres capacités.
Un missionnaire racontait qu’ayant reçu 40 coups sur la plante des pieds, il n’avait senti, mais atrocement senti, que les premiers coups.
Un vidéo récente met en scène le récit de Chantal Quacchia qui a eu un accident de moto il y a pas mal d’années maintenant. Impossible à raconter à l’époque tant que les récits de NDE n’étaient pas crédibles. Ce qu’ils sont devenus avec leur multiplication. (www.youtube.com)
Elle circulait en moto sur une route, un camion est rentré dans sa moto. Si sa cosmose était toujours sur sa moto au moment du choc, elle, elle était au dessus, regardant son accident et tout ce qui a suivi. Elle n’a donc rien senti jusqu’au moment où il lui a bien fallu rentrer dans sa cosmose et faire réparer l’ensemble à l’hôpital. Sa NDE est très classique : rencontre avec la lumière/chaleur/amour, à part ce « détail » de sa désincorporation avant le choc de l’accident.
Dieu n’a-t-Il pas désincorporé des martyrs avant leur mort dans les supplices qu’ils ont ainsi pu voir d’en haut ? Les soustrayant à des souffrances inimaginables ?
Et le Christ pourra-t-on objecter, a-t-Il vraiment souffert jusqu’au bout ce supplice de la croix ? Oui, parce qu’IL a poussé un grand cri au moment de mourir, et une cosmose, sans la personne qui est sa partenaire habituelle, ne peut faire aucune action d’elle-même.
La « cosmose » est ce qu’on peut matériellement toucher d’un être humain. Je l’ai définie le 23/09/09 sur le site
http://www.nde-au-dela.fr où est écrite la révélation privée que Dieu m’a donnée sur notre passage de notre mort au Monde de la Résurrection
Cette définition a été déposée à l’Académie Française
La cosmose est l’expression extérieure de l’être humain et chaque cosmose est l’expression d’un être humain particulier. Dans le Monde de la Résurrection chacun disposera de sa cosmose renouvelée par l’Esprit Saint qui fait toutes choses nouvelles.

jeudi 3 mars 2011

L'arbre de vie vu par saint Irénée de lyon

J’avais acheté en 2007 un très gros livre, pour un prix qui défiait toute concurrence, 26.30 Euros, 735 pages, collection « Sagesses chrétiennes » d’un auteur qui ne demandait pas de droits mais qui est et reste une référence : Saint Irénée de Lyon « Contre les hérésies ». J’avoue que le prix m’avait attiré et aussi l’idée que celui qui parlait « des deux mains de Dieu » devait être un auteur plein de bonne imagination spirituelle. Car j’avais lu quelques livres de cette collection, pris au hasard puisque je n’avais aucun conseil, et si certains auteurs témoignaient d’une imagination débridée, d’autres au contraire m’avaient donné une excellente formation.
J’avais alors un Père spirituel, le seul disponible dans ma région, qui se contentait de m’écouter sans réagir, sauf une insistance à me persuader que chercher à comprendre était de l’orgueil. Comme je n’ai pas eu de formation spirituelle ou religieuse avant d’arriver dans l’Eglise en 2001, je l’ai cru et j’ai fermé mon 2° cerveau, appelé subconscient ! Je l’ai quitté en 2007, quand mon livre est sorti, et il a fallu un an pour que mon subconscient se remette à fonctionner.
Je n’ai jamais eu d’autre mémoire que visuelle, les maths n’en demandent pas et je n’avais jamais fait d’autres études. Incapable de répéter une phrase, même pas longue, juste après l’avoir lue.
Ce qui m’a amusé quand j’ai commencé à lire ce livre, c’est la capacité des intellectuels à échafauder une telle cosmogonie divine ! J’en ai lu presque la moitié ! Puis j’ai laissé tomber ! Qu’y ai-je appris ? Je ne sais pas. Et qu’ai-je appris des autres livres lus ? Cela faisait bien 50 ans que lire ne m’était guère arrivé et un ermite lit beaucoup ! Je m’étais plainte au Seigneur : Pourquoi lire autant alors que le livre refermé, je ne rappelle pas du tout de quoi il peut bien parler ! J’étais profondément découragée et prête à lâcher. Mais le Seigneur m’a répondu, le 23/02/07
« Fais ce que je te dis tranquillement, accepte de ne pas comprendre, de ne rien retenir. C’est moi qui te mets dans la tête ce que je veux, alors que tu ne t’en rends pas compte »
Cette phrase était formulée et d’une longueur exceptionnelle.
Pourquoi raconter cet épisode ? Parce que je viens de reprendre ce livre et en feuilletant la partie déjà lue, je trouve… III, 23,6 « C’est aussi pour ce motif qu’Il le chassa du paradis et qu’Il le transféra loin de l’arbre de vie : non qu’Il lui refusât par jalousie cet arbre de vie, comme d’aucuns ont l’audace de le dire, mais Il le fit par pitié, pour que l’homme ne demeurât pas à jamais transgresseur, que le péché qui était en lui ne fût pas immortel et que le mal ne fût pas sans fin ni incurable. Il arrêta ainsi la transgression de l’homme, interposant la mort et faisant cesser le péché, lui assignant un terme par la dissolution de la chair qui se ferait dans la terre, afin que l’homme, cessant enfin de vivre au péché et mourant à ce péché, commençât à vivre pour Dieu »
Le Seigneur m’a fait ressortir cette idée alors que je pensais en toute bonne foi l’avoir imaginée moi-même (voir le blog précédent) . Deux conclusions s’imposent :
Cette idée est bien celle de Dieu, St Irénée l’avait bien trouvée
Cette longue phrase du Seigneur est bien réalisée
Je continue à lire en ne me rappelant rien de mes lectures, même si je note des réflexions sur un cahier en lisant. Je continue à regarder le carnet où je note les titres lus, pour savoir si j’ai déjà lu tel livre. Et je sais que le Seigneur range dans mon esprit ce qu’Il juge utile !

samedi 12 février 2011

Genèse La faute

En mangeant du fruit de l’arbre défendu, le couple a appris qu’il pouvait s’opposer à Dieu comme il avait pu Lui obéir. Il a découvert qu’il était libre vis-à-vis de Dieu ; mais aussi que seul le choix d’obéir à Dieu donnait la paix. Celui qui a lancé ce récit de la Genèse connaissait déjà l’habitude masculine de charger la femme, et Dieu, de tous ses propres péchés. > La femme que (Toi) Tu m’as donnée, c’est elle …< L’homme a ainsi connu la peur et aussi la défiance vis-à-vis de la femme.
Recevoir de Dieu des tuniques de peau sans avoir à tuer un animal aurait du lui montrer qu’il n’avait rien à craindre de Lui puisqu’il prenait soin du couple d’une manière exceptionnelle. Mais cette peur ne pourrait plus sortir de l’esprit des humains : peur de Dieu, peur des autres, peur à l’intérieur même du couple.
Restait le fruit de l’arbre de vie que le couple n’avait pas touché. Si le couple l’avait mangé, il serait resté bloqué dans la désobéissance et le malheur devenus éternels. En l’expulsant, en lui imposant la difficulté, la pénibilité de la vie sur terre, Dieu lui a donné la chance de réfléchir et d’avoir des descendants qui, eux, Lui obéiront : Abram, Sara et > ses enfants aussi nombreux que les étoiles < (cf Gn 15,5)
La chance de retrouver l’amour obéissant pour Dieu, dans une vie d’éternelle liberté et félicité.

vendredi 21 janvier 2011

Création de l'être humain dans la Genèse

Emission juive du dimanche 9/1/11
Etait invitée Liliane Vana érudite en Talmud et en hébreu ancien
Genèse 1 Dieu a créé ADAM
Adam n’est pas l’homme mais l’humain. C’est un humain à sexe non défini, qui a deux faces, deux composantes. Cet humain est à la fois masculin et féminin. Le Talmud dit que ses deux composantes sont dos à dos. La Kabale dit que Dieu a scié Adam, l’humain, et les deux composantes se sont retournées pour se retrouver face à face.
Genèse 2 Dieu a façonné ADAM l’être humain.
Il y avait donc déjà une matière existante. Dieu lui insuffla un souffle de vie, son souffle, de son intériorité.
Le Rabbin : c’est ce qui fait la spécificité de l’être humain.
Liliane Vana : Dieu donne aussi le souffle de vie aux animaux, soyons modestes !
Dieu a pris un « céla » (mot hébreu) et alors apparaissent « ich » et icha » (homme et femme en hébreu) « Céla » a été traduit à tort par « côte » et doit être traduit par « coté » . Par exemple le « céla » du Tabernacle, le « coté » du Tabernacle. (La TOB note au verset Gn 2,1 que c’est l’unique endroit où « céla » est traduit par « côte » !)
La langue hébraïque est la seule langue où « homme » et « femme » se disent par des mots de même racine, semblables, « ich » et icha ».
Qui dirige ? Si l’homme va devant et la femme derrière, ce n’est pas une question de supériorité, mais de pudeur : l’homme ne doit pas regarder le dos de la femme.

mercredi 12 janvier 2011

Benoit XVI

« Je ne suis pas un mystique. Mais il est exact qu’en tant que pape, on a encore beaucoup plus d’occasions de prier et de s’en remettre entièrement à Dieu. La prière et le contact avec Dieu sont encore plus nécessaires maintenant, et aussi plus naturels, et vont de soi bien plus qu’auparavant. Oui quelque chose se fait qui ne vient pas de moi-même » (2 p. 34-35)
En Avril 2005, Benoit XVI a du faire une mutation comme toute personne que Dieu appelle à une nouvelle tâche dans son Royaume. A 78 ans ; un pape de transition en somme, comme avait été prévu Jean XXIII, pape à 77 ans !
Mais l’avantage des personnes âgées, c’est qu’elles ont fait leur carrière et ne soucient plus que du travail à réaliser. Jean XXIII a lancé un Concile. « Sans y avoir pensé auparavant, il a prononcé dans une première conversation avec son secrétaire d’Etat, les mots de Concile Œcuménique (1 p. 106) , trois mois après son élection. Quelque chose qu’il a fait qui ne venait pas de lui-même, lui non plus !
Sans être mystiques comme Jean-Paul II, ces « papes de transition » modifient profondément l’Eglise.
Benoit XVI s’est attaqué avec virulence au problème de la pédophilie et de l’homosexualité parmi les clercs, tout en tendant la main du pardon aux personnes concernées.
Il réaffirme l’importance de la Liturgie, signe concret de la transcendance de Dieu et invitation à Lui rendre l’adoration qu’Il est en droit d’attendre.
Il reçoit familièrement « avec Benoit XVI personne ne tremble » (Peter Seewald 2 p. 15) des jeunes, des diacres, des séminaristes, des prêtres, répondant à leurs questions dans un dialogue familier (3)
Il ouvre les portes de l’Eglise aux révélations privées qu’il est permis de rendre publique, laissant la liberté à l’Esprit Saint de s’exprimer ailleurs que dans la hiérarchie. (4 n° 14)
Il enseigne avec « son charisme de professeur de théologie » (2 p. 22) et n’hésite pas à expliquer les mots qui, pour le » croyant de base » sont inconnus. Si bien qu’on peut, avec ses écrits, garnir son lexique afin d’aborder d’autres auteurs. Qui a expliqué auparavant, clairement, la signification complexe de l’expression « Parole de Dieu » ? (4 n° 7)
Benoit XVI est un pape de la joie « Je parle avec le Bon Dieu, en mendiant d’abord mais aussi en remerciant ou tout simplement rempli de joie ». (2 p. 36) La joie d’annoncer au monde cette joie « profonde qui jaillit du cœur même de la vie trinitaire et qui se communique à nous dans le Fils. Celle qui jaillit de la conscience que seul Jésus a les paroles de la vie éternelle (cf Jn 6,68 4 p. 205)

1 « Attentifs à Dieu » Editions du Cerf
2 « Lumière du monde » Bayard
3 « Conversations avec Benoit XVI » Tempora
4 « Verbum Domini » Editions Lethielleux