vendredi 14 mars 2014

Jeudi de la 1° semaine de carême écrit en 2007

Esther 14, 1.3-5.12-14                               Mt 7, 7-12
A suivre le commandement de Jésus, nous risquons toujours quelque chose : notre tranquillité. Ne pas réagir si notre voisin est bafoué, c’est ne pas risquer de l’être à notre tour, et c’est plus confortable. Nous ne faisons pas de mal au sens de l’Ancien Testament, en nous abstenant d’aider les autres. Et bien des chrétiens pensent ainsi. Jésus, au contraire, nous dit qu’en s’abstenant de faire du bien aux autres, nous sommes coupables. Que nous devons risquer pour les autres ? Le péché par omission dit au Confiteor, est justement celui-là dont peu de personnes s’accusent. Savent-elles ce que c’est ? Qui leur a dit que omission n’était pas oubli ? Et dans ce que nous risquons pour les autres, nous ne sommes pas seuls, au contraire. Dieu a le souci de nous protéger, de nous aider dans nos actes faits au mépris de nous-mêmes. Esther, de toute façon, risquait sa vie, soit devant le roi, seule, soit avec son peuple. Son père adoptif le lui a souligné. Jésus a risqué Sa vie, l’a perdue face aux chefs juifs, et notre gloire dans son imitation sera la même que la Sienne : Résurrection.

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