dimanche 4 juillet 2010

Le Saint Esprit n'est-Il pas le plus original de tous?

D'où vient mon originalité qui surprend et les éditeurs et les médias?
La réponse est donnée par le Cardinal Van Thuan dans la retraite qu'il a prêchée au Vatican et où il cite Jean-Paul II: "lorsqu'Il intervient, l'Esprit Saint laisse toujours stupéfait. Il suscite des évènements dont la nouveauté étonne; Il change radicalement les personnes et l'histoire. Il ne se borne pas à sanctifier le Peuple de Dieu par les sacrements et les ministères, Il distribue aussi parmi les fidèles de tous ordres, les grâces spéciales qui rendent aptes et disponibles pour assumer les diverses charges et fonctions utiles au renouvellement et au développement de l'Eglise"
J'avais intitulé mon premier livre "A la fenêtre de la mort, NDE, une expérience, une certitude"
L'éditeur a préféré "Un ermite au coeur de la ville" et au dessous "Une expérience de mort imminente qui bouleverse la vie" . Il me fait remarquer qu'en dépit de la singularité de ce livre, il n'a pas eu le succès commercial attendu pour prendre le risque de publier le manuscrit que je viens de lui envoyer.
Mais comment rendre compte de l'action du Saint Esprit en moi, ''dont j'ai porté le nom depuis le jour où Il est tombé sur moi'', expression par laquelle je L'appelle plusieurs fois par jour? Du compagnonnage avec Jésus qui est de tous les instants? Des messages qui m'arrivent ou des éclaircissements, des vues inattendues sur tel ou tel passage des Evangiles, en me coulant dans un schéma habituel?
Le manuscrit proposé aux éditeurs est, lui-aussi, original. Je me suis servi de ma grande connaissance des chiens, avec qui j'ai vécu des dizaines d'années, pour imaginer une allégorie d'une vie spirituelle simple, à la portée de tous. De tous ceux qui sont rebutés par des livres "sérieux", dont je donne cependant quelques clés de vocabulaire. Un vie spirituelle orientée vers ce qui paraît inaccessible à beaucoup: la contemplation.
Inaccessible? C'est la forme de prière la plus facile! Pourtant, quand on la décrit comme un sommet de la prière on n'a pas tort. Mais il y a deux moyens pour arriver au sommet d'une montagne: partir du bas et se fatiguer beaucoup sans garantie d'arriver, ou se faire déposer à quelques mètres du sommet par un hélicoptère! Quand nous partons du bas, nous considérons souvent, avec beaucoup d'attention, le niveau déjà atteint, et nous nous réjouissons d'avoir si bien travaillé! Partant de quelques mètres du sommet, nous ajoutons une grande bonne volonté et un petit effort à l'oeuvre de Dieu en nous et c'est cette oeuvre que nous admirons. C'est l'artisan de cette oeuvre que nous contemplons.
Dans ce nouveau manuscrit je ne fournit pas l'hélicoptère mais savoir reconnaître son vrombissement, passer sous les ailes pivotantes et y grimper!
Son titre "L'oraison de mon chien"

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